Avant la reprise de la Ligue 2, notre tour des clubs se poursuit avec un 8e épisode du côté de l’AC Ajaccio. Après dix années sur le banc, Olivier Pantaloni, parti à Lorient, a laissé la place à Mathieu Chabert. Un retour en Corse pour le technicien, qui avait ramené Bastia dans le monde professionnel. Un retour en L2 également pour celui qui dirigeait Dunkerque à la même époque il y a un an, et qui a maintenu Le Mans en N1 par la suite. Le coach se confie sur ce nouveau challenge passionnant à la tête de l’ACA pour MaLigue2. Entretien.
Photo by Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport
ML2 : Bonjour Mathieu, après le dernier match amical sur la pelouse du Paris FC (1-1), quel bilan tirez-vous de cette préparation estivale à la tête de l’AC Ajaccio ?
Mathieu Chabert : Le bilan, on saura s’il est bon après les premiers matchs. Mais sur le ressenti, je suis vraiment content. On a pas mal changé les méthodes de travail sur le plan physique et on a bien travaillé. Je touche du bois pour l’instant car nous n’avons pas eu de blessés. Les joueurs montent en puissance physiquement. Notre objectif, c’est d’être le plus proche des 100% vendredi contre Rodez. On ne peut pas dire que notre pic de forme doit être atteint en novembre par exemple, non. Il faut qu’on essaie de gagner le plus de matchs possible rapidement. Par rapport au projet de jeu, cela fait plaisir de voir que ce qu’on travaille à l’entraînement est reproduit en match. Ce n’est pas encore parfait, mais il y a d’excellentes attitudes offensives et défensives. Si on garde cela, les performances vont arriver.
ML2 : Vous retrouvez la Corse après votre passage à Bastia (2019-2021), vous vous êtes donc vite adapté à ce nouvel environnement de travail ?
MC : Ce n’est pas difficile de s’adapter à Ajaccio (sourire). J’ai été très bien accueilli. Par le club dans un premier temps. Par le staff qui travaillait avec Olivier Pantaloni l’an dernier. Ils ont répondu à mes attentes de suite. Je suis très heureux.
ML2 : Ce n’est pas anecdotique de passer après un coach aussi emblématique à Ajaccio qu’Olivier Pantaloni, qui était présent depuis 10 années… La curiosité et l’attente des supporters risquent d’être fortes !
MC : J’aimerais faire la même carrière qu’Olivier. Il a duré, et aujourd’hui, je ne sais pas si une telle longévité dans un même club, ça se reproduira. Il a réussi à faire monter deux fois l’ACA en Ligue 1… Mais il n’y a pas de poids particulier par rapport à cela. Je ne le ressens pas comme ça et on ne m’en parle pas au quotidien le fait de prendre sa succession.
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