Véritable icone de notre championnat de Ligue 2 et de l’AC Ajaccio, où il avait passé dix années consécutives depuis son retour au club, Olivier Pantaloni a débuté un nouveau challenge sur le continent en s’engageant au FC Lorient. Dans une institution très ambitieuse et au budget important, l’entraîneur va avoir pour mission de remobiliser toutes les forces à sa disposition dans le but d’obtenir une remontée en Ligue 1 aussi tôt que possible. Le technicien s’est exprimé auprès de MaLigue2 dans le cadre de notre tour des clubs avant de débuter la nouvelle saison 2024-2025.
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Photo FC Lorient
MaLigue2 : Bonjour Olivier, comment allez-vous ? L’adaptation à un nouveau paysage, un nouveau club, ça faisait longtemps que ça ne vous était pas arrivé !
Olivier Pantaloni : Écoutez, ça va bien, j’ai été très bien reçu ! Je suis dans un club très bien structuré, avec un staff que je connaissais en partie et avec qui je travaille de manière très amicale et très professionnelle aussi. Tout va pour le mieux pour le moment.
ML2 : On peut désormais en parler sans angoisser puisque ça s’est bien terminé pour l’ACA devant la DNCG : est-ce que vous vous attendiez à une telle frayeur et une relégation en première instance ?
OP : Avant mon départ, non. Je savais qu’il y avait des difficultés au niveau du recrutement. Avec Johann (Cavalli, coordinateur sportif) on travaillait sur le recrutement et c’est vrai qu’on ne pouvait pas cibler certains joueurs parce que c’était injouable pour nous sur le plan financier. Au-delà de ça, non, je ne voyais pas le club en si grande difficulté. Aujourd’hui, je sais que l’actionnaire principal a fait d’énormes efforts pour arriver à sauver le club d’une descente sur le plan administratif. Forcément, c’est quelque chose qui m’a rendu très heureux.
ML2 : Qu’est-ce qui vous a convaincu de quitter Ajaccio après presque dix ans sans interruption ? Vous vous sentiez sur une fin de cycle ? L’opportunité lorientaise était-elle trop belle pour être refusée ?
OP : Il y a un peu des deux. Forcément, quand on passe dix années dans le même club, à un certain moment on tombe peut-être un peu dans une routine. Que cela soit pour le club ou pour l’entraîneur. Je pense que la routine, ça n’est bon pour personne. Pour moi comme pour l’ACA, je pense qu’il était temps pour un peu de changement. Cette opportunité de rejoindre Lorient, avec un tel projet, ça a été quelque chose d’inattendu mais de très motivant.
ML2 : Le FC Lorient dispose de moyens plus importants qu’Ajaccio, qu’est-ce que cela change à vos journées de travail ?
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