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A Bordeaux, « le groupe est partagé entre colère, inquiétude et tristesse » après la relégation

Après dix jours de stage en Espagne, l’effectif de Bordeaux est rentré en France à l’issue d’une courte défaite contre Southampton en amical (2-3). Éloignés du Haillan, le groupe girondin n’a pas été tenu informé en temps réel par les dirigeants de l’évolution du club, et disposent de quatre jours de repos. Le staff et les joueurs ont seulement eu des nouvelles via les réseaux sociaux ou la presse, de quoi provoquer la grosse colère d’Albert Riera envers Gérard Lopez, selon L’Équipe.

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Si les joueurs ont hésité à prendre part au match contre les Saints, le directeur sportif Admar Lopes leur a indiqué qu’il était dans leur intérêt de ne pas lâcher l’affaire afin de préparer la future saison éventuellement en N1, ou tout simplement pour préparer leur avenir dans un autre club. Interrogé par Sud Ouest, un proche du vestiaire bordelais en dit plus sur le ressenti de l’effectif : « Le groupe est partagé entre colère, inquiétude et tristesse« . Beaucoup savent que leur aventure à Bordeaux touche à sa fin. En N1, les plus gros salaires ne seront plus du tout compatibles, et les joueurs qui disposent d’une valeur marchande seront vendus pour amener du cash. Pire, en N2, tous les contrats pros seraient alors rompus et les joueurs seraient libres.

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Les prochains jours et le rendez-vous du FCGB devant le Tribunal de Commerce en dira plus sur la capacité ou non de Bordeaux de reprendre en N1. Du côté des dirigeants girondins, on espère encore convaincre la DNCG d’un budget valable au 3e échelon… et jouer sur le règlement. En effet, une mise en redressement judiciaire équivaut automatiquement à une relégation dans la division inférieure à celle pour laquelle le club aurait été qualifié sportivement. Or, le club au Scapulaire a terminé 12e de Ligue 2 l’an dernier et s’était maintenu en L2. Mais entre-temps, il a été rétrogradé une première fois par la DNCG pour ses dettes. Quelle décision prévaut alors dans ce cas ? Un nouveau feuilleton va s’ouvrir, et l’incertitude plane toujours autant au-dessus de la tête des salariés et du groupe pro…

Photo Anthony Dibon/Icon Sport

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