La nouvelle est tombée hier, et a fait l’effet d’un coup de tonnerre sur l’ensemble de l’écosystème du football français. Alors que les Girondins de Bordeaux semblaient tranquillement se diriger vers un accord avec les Américains du Fenway Sports Group en vue d’un rachat du club, les actuels propriétaires du Liverpool FC ont décidé de se retirer des négociations. En l’espace d’une journée, le club au scapulaire a vu son dossier d’appel s’effondrer, et la perspective d’une rétrogradation en National, voire plus bas, prendre beaucoup d’épaisseur. Mais alors pourquoi le FSG a-t-il subitement décidé d’abandonner son projet d’acquisition du FCGB ?
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Selon les informations de nos confrères de Sud-Ouest, plusieurs facteurs ont poussé John William Henry, fondateur de la société américaine, à ne pas finaliser l’affaire. D’abord, le loyer de cinq millions d’euros par an du Matmut Atlantique, pour lequel « 25 millions d’euros sont déjà dus et étalés jusqu’en 2045 ». D’autant plus que les nouveaux propriétaires doivent s’engager à financer la somme, et ce quelle que soit la situation du club : bien en vie, ou disparu. Cela représentait un apport conséquent, auquel s’ajoutaient donc les 40 millions nécessaires pour passer la DNCG et d’autres coûts non négligeables.
Dans un second temps, le quotidien régional indique que les investisseurs américains ont été refroidis par « le train de vie » d’un club qui vit au-dessus de ses moyens, notamment du point de vue de sa masse salariale, très élevée pour un club de Ligue 2. Le Fenway Sports Group, qui détient donc Liverpool mais aussi les franchises des Red Sox de Boston en baseball et des Penguins de Pittsburgh en hockey sur glace, n’a pas vu en cette affaire une garantie de rentabilité assez solide.
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Photo Loic Cousin/Icon Sport