En janvier 2014, le Havre Athletic Club cédait Riyad Mahrez au club de Leicester City, alors en deuxième division anglaise pour 500 000 euros. Pariant sur la capacité du milieu offensif algérien à franchir un cap outre-Manche, le club normand avait négocié un pourcentage sur un éventuel futur transfert. En 2018, le joueur est transféré à Manchester City pour 68 millions d’euros et le HAC touche une partie du jackpot : 10 millions d’euros. Une somme qui va déchaîner les convoitises.
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Dès août 2018, le club est contacté par un agent de joueurs britannique, Guy Tolmarsh, qui réclame encore à ce jour 10% de la somme, soit près d’un million d’euros. Si Tolmarsh n’a jamais été l’agent de Mahrez, il fait valoir un accord signé entre lui et l’ancien président du HAC, Jean-Pierre Louvel. Six ans plus tard, l’affaire n’est toujours pas soldée, indique L’Équipe. Guy Tolmarsh a saisi le tribunal de commerce, tandis que le club a porté plainte pour escroquerie et usage de faux, à deux reprises. Une audience devrait se tenir au mois de septembre, dans un contexte financier dénjà délicat pour le HAC.
Tellement de vautours qui tournent autour de footballeurs pro pour essayer d'avoir une part du gâteau. N'importe qui peut s'improviser agent de joueur. Rien n'est bien défini ou régulé dans ce pays.