Il y a du nouveau à Grenoble, et enfin un vent d’optimisme qui souffle sur le club isérois de Ligue 2 ! Après avoir raté deux saisons d’affilée sa phase retour en championnat, l’équipe grenobloise a décidé de faire confiance à Oswald Tanchot (ancien du FC Sochaux) pour tenter de se stabiliser mais aussi de donner une nouvelle impulsion à un groupe qui a parfois déçu, tout évoluant parfois, paradoxalement, à une place supérieure à ce que ses moyens suggéraient. En conférence de presse, le nouvel entraîneur a tout de même tenu à saluer les travaux réalisés par les salariés, dirigeants mais aussi par ses prédécesseurs qui ont contribué, à leur manière, à faire grandir le GF.
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« Ce qui m’a séduit, ce n’est pas réellement quelque chose de ponctuel mais plutôt le projet sur les dernières saisons. Grenoble a l’image d’un club très sérieux, d’un club qui surperforme souvent par rapport à ses moyens. Il a été très solide dans sa façon de jouer, pas uniquement dans sa façon de défendre. Ce sont des qualités qui sont intéressantes dans l’évolution du football parce qu’on voit que la continuité, le sérieux, la constance, ce sont des valeurs qui permettent à des clubs avec un peu moins de budget d’exister, de faire des choses intéressantes. Je crois que ça ressemble aux qualités que j’aime. Le club progresse d’année en année, je le pense, même si les résultats du terrain ne le montre pas toujours. Je sais, pour avoir échangé avec différents acteurs du club, qu’il a avancé et progressé dans sa structuration générale. »
« Il y a une attente en termes d’émotions, de faire vibrer les gens, d’amener du plaisir dans le stade des Alpes, le public ne demande que ça. Tout le monde veut faire ça, mais on va essayer de répondre à cette attente-là aussi. Je connais les points forts de l’équipe, je sais quels sont ses joueurs importants, de ce point de vue-là on est en phase avec Max Marty. On aimerait les garder mais si demain, un joueur important doit être vendu dans l’intérêt du club, il faudra qu’on puisse y répondre. Mais il n’y a rien de fait dans la précipitation ni dans la folie. Il n’y a, dans le vestiaire, pas de joueur sans projet. Même si la concurrence fait que certains ont moins de temps de jeu, ce n’est pas un vestiaire avec 40 joueurs. C’est plutôt équilibré en âge, même si j’ai été habitué à des vestiaires un peu plus jeunes. »
« Je connais la valeur du milieu de terrain de cette équipe, la qualité du gardien de but. Je sais aussi que certains joueurs ont fait une très bonne première partie de saison et ont eu plus de mal sur la deuxième, mais le talent est là sur le plan offensif avec des joueurs qui ont un potentiel indéniable. Il faut avoir aussi conscience qu’une Ligue 2 à 18, c’est un challenge pour tout le monde. Il faudra avoir beaucoup d’humilité, ne pas s’empêcher non plus d’être ambitieux et l’ambition passe d’abord par le travail. Il faut d’abord être dans le travail, l’ambition viendra avec. »
Photo Emma da Silva/Icon Sport
