Avec un risque imminent de rétrogradation administrative, d’exclusion des championnats nationaux ou de dépôt de bilan, les Chamois Niortais sont au plus mal et s’attendent au pire lors de leur passage devant la DNCG des clubs professionnels, programmé pour ce mercredi 26 juin 2024. Cette institution de Ligue 2, qui était le club à la plus grande longévité au deuxième niveau du championnat de France avant sa relégation l’année dernière, puis sa 3e place en National, va peut-être disparaître des radars pour un petit moment, à l’image du CS Sedan Ardennes, qui a connu un sort similaire en 2023. Impuissants, les amoureux du club et joueurs des Chamois ne peuvent qu’attendre dans l’anxiété la décision du gendarme financier. Quentin Bernard, qui fait partie des deux catégories, s’est exprimé sur ses réseaux sociaux en partageant ses craintes de voir Niort être sévèrement sanctionné…
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« Aujourd’hui j’ai peur… Mon club de cœur va peut-être disparaître demain, à la veille de la journée de tous les dangers, je me permet d’écrire ces quelques mots, moi l’optimiste de nature, nous sommes tous dans l’incertitude, l’inquiétude et la non-information. Même si pour beaucoup les Chamois Niortais ne sont qu’un vieux stade pourri, des vestiaires d’un autre temps. Pour moi, c’est plus de 10 ans de ma vie ici, dans mon club, ma ville d’adoption. Nous avons tout connu, des matchs iconiques dans les années 90/2000, à l’enfer du CFA et les portes de la disparition… une remontée fantastique, avec une idée pas seulement de football, mais une idée d’un projet commun, avec les supporters, les partenaires, la ville de Niort, un état d’esprit familial et jovial. Demain je ne sais pas quelle porte nous ouvrirons. Mais Chamois Niortais FC, je voulais te dire que nous serons toujours derrière toi ! Je crois en un avenir radieux. Je pense à toutes les personnes qui ont donné de leur temps, de leur argent pour que ce club ait une place dans le football français. Merci à tous ceux qui nous ont accompagné de près ou de loin et à ceux qui bossent encore dans l’ombre aujourd’hui avec un infime espoir d’avenir meilleur. J’ai peur, je ris, je pleure, en attendant la suite… Une pensée pour tous mes copains, ceux sur la photo, et tous les autres avec qui nous avons bataillé pour honorer ce maillot le temps d’un match. »
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Photo Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport
