Le Racing Club de Strasbourg a bouclé à la 13e place de Lique 1 sa première saison sous le pavillon de BlueCo, actionnaire également propriétaire de Chelsea, non sans contestation de la part des groupes de supporters. Dans les tribunes du stade de la Meinau, les inquiétudes sur la stratégie du club et le principe même de multipropriété ont alimenté les banderoles. Ce vendredi dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le président Marc Keller fixe le cap.
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« C’est une saison difficile mais encourageante […] Des cadres nous ont quitté, c’est la première saison d’un nouveau cycle sportif qui devenait inéluctable car le football de haut niveau évolue […] Je suis persuadé que le public commence à s’identifier notre nouvelle génération de jeunes joueurs. . Après avoir misé sur la stabilité de l’effectif, avec des garçons comme Thomasson, Ajorque, Bellegarde, Sels ou Sissoko qui sont resté cinq ou six ans, on a changé de vision. Il le fallait. »
Sur BlueCo : « Ces deux dernières saisons, nous avons touché à chaque fois 16,5 millions d’euros de CVC, ce qui ne sera plus le cas à l’avenir. S’ajoute là-dessus le contexte local, puisque les travaux de La Meineau vont condamner un 2024-2025 une tribune, ce qui représente une perte de chiffre d’affaires entre 6 et 7 millions d’euros. Dans cette conjoncture incertaine, la présence de BlueCo va nous permettre de traverser cette période dans le calme. On va continuer à investir sur le sportif, qu’il s’agisse des joueurs ou du staff […] Sans eux, nous aurions été obligés de vendre des joueurs pour survivre. »
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