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Pierre-Olivier Murat (président de Rodez) affiche ses ambitions : « Si tu vas aux Play-offs pour ne pas les gagner… »

On pouvait difficilement écrire plus beau scénario que ce qui se produit actuellement pour Rodez en Ligue 2 ! Quatrième du championnat au terme des 38 journées grâce à une attaque de feu et en vertu d’une ultime victoire qui s’est très vite dessinée contre Ajaccio (2-0), l’un des petits poucets de la saison 2023-2024 jouera les Play-offs et recevra même la première de ces rencontres à Paul-Lignon, ce mardi 21 mai contre le Paris FC, qui n’a pu faire mieux qu’1-1 à Bastia et qui a été récemment battu par le RAF en Aveyron ! Le conte de fée se poursuit pour les hommes de Didier Santini et pour le président Pierre-Olivier Murat, qui ne souhaite pas s’arrêter là comme en atteste sa réaction au micro de Centre Presse Aveyron.

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« C’est génial, ces garçons écrivent la plus belle histoire du club. C’est extraordinaire. Il faut rêver, il faut être sérieux et jouer tout à fond, on ne sait jamais, mais quoi qu’il arrive ils ont écrit la plus belle page de l’histoire du club. J’ai dit aux garçons ce que je pensais d’eux, en tant qu’hommes, en tant que joueurs. Que j’étais extrêmement fier de tout ce groupe, de ces gens qui ont beaucoup joué, ceux qui ont moins joué, que je les porterai dans mon cœur à jamais. Même un Clément Deprès qui a moins joué mais qui a été très important dans le groupe, c’est tout ça qui a fait qu’on puisse arriver à ce résultat-là. Même les joueurs qui n’ont pas joué, Clem, Éric (Vandenabeele) qui s’est blessé… Tous ces « papas », ils étaient là au quotidien avec nos jeunes joueurs. Parce qu’on finit barragistes avec l’équipe la plus jeune du championnat et la deuxième meilleure attaque. »

« Quand je parle de rêver, c’est de gagner les matchs qu’il nous reste à gagner dans les Play-offs ! Si tu vas aux Play-offs pour ne pas les gagner, tu restes à la maison, tu vas manger des saucisses à l’aligot et te bourrer la gueule (sic). Mais là, ce n’est pas le cas. Je leur ai dit de profiter tranquillement ce soir, de rentrer très tôt parce qu’il y a entraînement très tôt demain (samedi) matin. À 6h30, il n’est pas décalé. Parce que maintenant, t’es obligé de le jouer, si tu es compétiteur ! Pour le jouer, il faut être sérieux, le plus sérieux possible. »

Source : Facebook de Centre Presse Aveyron – Sports.

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport

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