Avant la 38e et dernière journée de Ligue 2, Angers tient son destin en mains à la 2e place du classement avec l’objectif de remonter directement en Ligue 1. Avant la réception de Dunkerque ce vendredi (20h45), l’entraîneur Alexandre Dujeux s’est exprimé en conférence de presse sur cette rencontre capitale pour le SCO.
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« Il faut garder en tête que c’est un match important, on le sait. Garder aussi ce qu’on fait bien depuis le début de saison. On a des repères, un cadre de travail. On doit avoir un plan de jeu pour se donner des chances de gagner. Les joueurs, pour la plupart, ont l’habitude de ces matchs-là, on leur fait confiance. La saison dernière, on travaillait déjà le mental car on a vécu une saison cataclysmique. 80% du groupe était déjà là et a vécu un traumatisme, ils ont du caractère. En début de saison, on ne savait pas trop ce que ce groupe pouvait réaliser. En début d’année 2024, on était un peu moins bien, mais on a réussi à repartir depuis quelques matchs. C’était une saison riche à tous les niveaux. Il faut avoir conscience des enjeux mais il ne faut pas jouer le match avant. Personnellement ? Je profite au quotidien, la vie me l’a appris. Le chemin est très important et il faut en profiter car on apprend beaucoup de choses sur soi-même.
La fin de saison dernière nous a permis de construire des choses, de faire des choix, d’avoir des joueurs cadres. Le groupe est fort dans la résilience. L’année dernière à la même époque, on était peut-être la pire équipe de L1… Ces joueurs-là jouent maintenant les premières places, on est encore dans le coup à la 37e, c’est beau, et on a envie d’aller au bout. Je pense que Dunkerque est sauvé, on ne peut pas rejouer un match (ESTAC-VAFC ndlr) après la fin du championnat. Mais c’est mon point de vue d’entraîneur, je ne décide pas. Dès la préparation, je sentais un bon groupe, même si on n’avait pas de bons résultats au début. La victoire à Dunkerque au match aller nous a lancé (…). Évidemment que quand on a du monde au stade, il faut les emmener avec nous. Parfois, quand on était moins bien à domicile, ce sont eux qui étaient à l’initiative. Jouer à la maison cette saison, c’est un gros avantage pour nous. Maintenant, sur un seul match, ce n’est une assurance pour personne en L2. Si on manque la montée directe ? On a déjà des plans B et C. Mais je n’ai qu’une équipe en tête à battre aujourd’hui : c’est Dunkerque. Ma priorité, c’est de faire les choses dans l’ordre. Il n’y a rien de fait pour la montée. Ensuite, on verra, ce sont les dirigeants qui vont monter les budgets etc. Il y a beaucoup de points d’interrogations et je ne peux pas y répondre pour le moment. Moi, je suis bien au SCO, il me reste un an de contrat. Mon idée directrice, c’est d’aller au bout de l’aventure humaine et sportive. »
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
