Championnat

Daniel Riolo : « certains Saoudiens se sont renseignés » pour un rachat des Girondins de Bordeaux

Même si toutes les rumeurs de rachats de clubs, encore plus que les rumeurs de transferts dans le monde du football, sont à prendre avec des pincettes, il n’y a généralement pas de fumée sans feu. Les Girondins de Bordeaux, empêtrés dans une crise financière importante avec des dépenses largement supérieures aux recettes en Ligue 2, ne sont pas dans la meilleure des formes et le président-propriétaire du club Gérard Lopez serait à la recherche d’un investisseur qui accepterait de devenir actionnaire minoritaire.

À lire aussi >> Bordeaux – Albert Riera est « convaincu de savoir comment gagner le championnat » la saison prochaine

Chose que Daniel Riolo, le journaliste et polémiste de RMC, a confirmé hier soir dans l’After, alors qu’il assure que le FCGB intéresserait de potentiels acheteurs au Moyen-Orient. Même si cette piste a peu de chance d’être concluante : « J’allais revenir au sujet de Bordeaux pour dire qu’il y avait certains Saoudiens qui se sont renseignés. C’est assez sérieux, mais personne n’arrive réellement à comprendre ce que fait (Gérard) Lopez. Lopez veut jouer sa carte jusqu’au bout et il s’accroche, il s’accroche, car il n’a pas envie de donner raison à tous ceux qui disent qu’il va abandonner le club, comme d’habitude. Il s’accroche en cherchant des gens qui ont de l’oseille (sic) mais qui lui diront « c’est toi qui continue quand même ». Il ne veut pas partir. Donc il s’accroche à mort, alors qu’il n’y a plus rien qui va. De la direction sportive à l’entraîneur… c’est une catastrophe. Il y a la guerre entre les supporters… Mais lui, il ne veut pas lâcher. »

« C’est absolument terrible, il ne veut pas lâcher alors que c’est la deuxième fois qu’il y a des gens sérieux qui s’approchent du club. Mais lui, il veut que les gens qui doivent reprendre le club le maintiennent lui à sa tête. Qu’on lui donne l’oseille et qu’on lui dise « vas-y, c’est toi qui continue ». Je ne sais pas s’il va emmener le club dans le caniveau jusqu’au bout, à ne pas vouloir lâcher alors qu’il n’y a rien qui le retient. Pourquoi il ne s’en va pas ? Il ne s’en va pas pour ne pas donner raison à ceux qui disent « regardez, il a échoué, il se barre comme un voleur, il va encore laisser un club dans la merde (sic) ». Il y a une affaire d’ego là-dedans, ce qu’on peut également un peu comprendre. »

Photo Anthony Dibon/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *