En ballottage défavorable au moment où ces lignes sont écrites puisqu’à la troisième place de Ligue 2 à cause de sa différence de but, le club d’Angers garde quand même toutes ses chances de monter directement en Ligue 1 dans moins de dix jours et joue la première de ses deux finales ce vendredi 10 mai 2024, sur la pelouse du FC Annecy. Une rencontre que le SCO devra absolument prendre par le bon bout, au risque d’être rapidement mené comme l’a été Bastia à la J35 sur cette même pelouse du Parc des Sports. Face à leur destin, le club d’Anjou et son entraîneur Alexandre Dujeux ne font plus de calcul et ne se préoccupent plus de la manière, tant qu’ils arrivent à finir devant Saint-Étienne au coup de sifflet final de la J38.
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« En termes de victoires, de matchs nuls et de défaites, c’est pareil. Ils ont un goal average qui est meilleur que le nôtre, une différence de cinq, ce qui est important. Il faut prendre les matchs comme ils viennent, on a un match difficile demain à jouer contre Annecy puisqu’Annecy c’est une équipe difficile à manœuvrer. L’objectif, évidemment, c’est de gagner. Mais ça va être un match difficile. »
« Je trouve qu’on est mieux depuis quelques semaines. Après, je pense qu’on a repris un petit peu de confiance de notre côté, certainement. Les résultats font que c’est encourageant. Je le répète, il reste deux matchs et il faudra se servir de tout ça pour être à la hauteur déjà, dès demain soir […]. Il faut gagner absolument. Aujourd’hui, on n’est pas là pour faire de matchs les plus brillants possibles, même si on peut le faire, à l’image de celui contre Pau la semaine dernière que j’ai bien aimé. Mais si on doit gagner en souffrant, on gagnera en souffrant, ce n’est pas un problème. Après, je pense aussi que ce qu’on met dans les matchs c’est important, pour se donner les plus grandes chances de gagner. On ne peut pas gagner que sur un malentendu, ce qui veut dire qu’il faut produire des choses. Après, si on doit souffrir par moments, faire le dos rond, jouer en contre, on doit aussi être capables de le faire. »
« Évidemment qu’il y a des enjeux qui sont très forts, mais pour y arriver à ces enjeux il y a aussi une production, un plan de jeu, de la solidarité, plein de choses. Être trop crispé, ce n’est jamais bon. Mais le plus facile c’est de le dire ! « Lâchez-vous, profitez de ces moments qui sont excitants, c’est comme ça qu’on aura le plus de chances d’y arriver »… ce ne sont toujours que des mots. Mais c’est le bagage du joueur de haut niveau, des garçons qui aspirent à jouer au plus haut niveau, de savoir gérer ça. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
