Englué dans une série de cinq défaites consécutives, le FC Lorient (17e) n’a plus le choix que de réagir rapidement afin de conserver sa place dans l’élite ou, au moins, accrocher la place de barragiste. D’autant plus que les deux prochains rendez-vous des Merlus s’annoncent particulièrement relevés, avec un déplacement à Lens prévu ce vendredi (21h), suivi d’un autre au Vélodrome pour y affronter l’OM (7e) et d’un duel crucial pour le maintien face à Clermont (18e). L’entraîneur lorientais, Régis Le Bris, s’est présenté en conférence de presse avant la 32e journée de Ligue 1 à Bollaert.
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« Lens est une équipe qu’on connaît bien. C’est une équipe très intense, qui presse beaucoup et qui prend des risques dans son pressing. Elle peut être extrêmement efficace et vous étouffer sur certaines phases avec des récupérations hautes. Une équipe qui utilise beaucoup les côtés en attaque placée, avec beaucoup de centres […] Je pense qu’on a la possibilité de s’adapter à ça parce que c’est un système quasi équivalent au nôtre. On n’a pas de grand écart à faire comme ça peut être le cas quand on rencontre des configurations très différentes. Ensuite, c’est l’énergie qu’on va mettre et la volonté qu’on va avoir de faire basculer cette dynamique en notre faveur. Le travail est fait sur l’aspect tactique, après c’est sur l’aspect motivationnel, engagement, dépassement, fierté, orgueil. Tous ces leviers qui font aussi la différence dans ces moments de compétition. C’est ça qu’on doit mobiliser […] J’ai la foi dans ce travail et dans ce groupe. Parce qu’autant, il y a eu des moments dans cette saison où je ne voyais pas le répondant, autant depuis le mois de janvier, je perçois dans ce groupe la volonté de bien faire. On a coutume de dire que le travail finit par payer, et j’ai foi aussi en ça […] Ce sont des sportifs qui ont déjà fait, dans d’autres expériences, ce genre de bascule […] Ça dépend de nous. Il y a un adversaire, des circonstances de match et un scénario. Mais il y a toujours l’espoir cultivé et enraciné à l’intérieur de pouvoir le faire […] On est dans une situation où aujourd’hui, on est déjà en Ligue 2 avec le nombre de points qu’on a. Donc on n’a plus rien à perdre. Il faut se lâcher un peu plus pour se dire qu’on aura tout tenté. Je pense que si on arrive à passer ce petit cap du lâcher prise, celui de l’insouciance, ça peut être l’élément clé pour refaire la bascule. »
Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport