La donne a changé pour l’ASSE depuis samedi dernier. Victorieux du SM Caen (1-0), les Verts ont en effet profité du faux pas du SCO (3e) pour le doubler et se hisser à la deuxième place de Ligue 2, synonyme de montée directe. À trois matchs de la fin, ils ont donc toutes les cartes en main pour retrouver la Ligue 1 mais devront avant toute chose faire en sorte de bien négocier une fin de calendrier qui n’a rien d’un cadeau. En déplacement du côté de Guingamp (9e) ce samedi (19h), les Foréziens enchaîneront par la réception de Rodez (4e) puis finiront par le stade Robert-Diochon où ils iront défier QRM (18e). Avant d’entamer le premier match de ce triptyque, le latéral droit stéphanois, Yvann Maçon, est revenu sur la fin de saison de son équipe en conférence de presse.
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Comment vit-il l’attente des supporters ?
« Pour nous c’est positif, parce que ça veut dire qu’on est redevenu le club que l’ASSE mérite d’être, les supporters sont importants. Maintenant ça met de la pression, mais quand il y a de la pression, c’est beaucoup mieux que de jouer des matchs sans enjeu, donc pour pour moi c’est positif. Avoir le public, tout l’engouement de Saint-Étienne, c’est vraiment beau. Je n’ai pas souvent connu ça, et voir que tout le peuple est derrière nous, ça fait vraiment plaisir […] Je suis revenu pour un objectif, et on s’en rapproche tous ensemble. Ça fait vraiment du bien, parce que les dernières années étaient dures et je pense que tout le monde a retrouvé des couleurs. »
Une approche des matchs différente maintenant que l’ASSE est 2e ?
« On a notre destin entre nos mains, mais ça ne va rien changer à notre approche des matchs parce qu’on veut gagner les trois dernières rencontres. On est des compétiteurs, on sait que si on gagne les trois matchs, on y va tout droit. On attendait le faux pas d’Angers, maintenant ce n’est plus le cas. »
Le moment du déclic
« Je pense que le déclic a eu lieu lors du match contre Dunkerque. On avait fait une très mauvaise opération là-bas, puis on s’est dit les choses et on a eu cette prise de conscience. Depuis, on a enchaîné, on s’est vraiment mis au travail et ça a payé […] Tout le monde avait parlé ce jour-là, c’est bien de dire des vérités pour avancer. On a vu qu’on avait un bon groupe parce qu’on a pu se dire les choses sans se tourner le dos. C’est ce qui a été bénéfique. »
Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
