Championnat

Bordeaux – Albert Riera sur son désir de rester chez les Girondins l’an prochain : « Je sais comment faire monter cette équipe, je suis sûr de moi »

Bordeaux (14e) fait partie de ces équipes qui n’ont plus grand chose à jouer en cette fin de saison. Si le maintien des Girondins n’est pas encore mathématiquement assuré, ils devraient, sauf catastrophe, éviter la zone de relégation à l’issue d’un exercice 2023/2024 particulièrement décevant. Ce vendredi, ils feront face à une équipe d’Ajaccio (11e) qui disputera également ses dernières rencontres sans objectif particulier. Pour les deux formations, il s’agira surtout de faire bonne figure et de terminer sur une bonne dynamique en espérant la poursuivre en août prochain. Avant la 36e journée de Ligue 2, l’entraîneur bordelais, Albert Riera, s’est exprimé en conférence de presse au sujet de son avenir au club et de sa volonté de rester.

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Un point sur le groupe

« Biumla et De Lima sont absents, tous les autres joueurs sont disponibles. Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas eu que deux blessés, c’est une bonne nouvelle […] Matias De Amorim s’est entraîné toute la semaine avec le groupe, c’est un joueur professionnel et il sera avec nous. »

Son avenir à Bordeaux

« Je vais vous donner une nouvelle. Je suis sûr de (vouloir) rester ici, j’ai encore un an de contrat. Je sais comment faire monter cette équipe, je suis sûr de moi. Je pense que le club sera d’accord avec moi, ce n’était pas un projet cette saison. Parce que je suis arrivé en cours de saison, dans une période difficile. Ce n’est pas le plus important. L’an passé, ils ratent la montée. Et ensuite, l’équipe n’a pas été améliorée et les joueurs qui sont partis n’ont pas été remplacés. Si tu as un projet, tu veux progresser. Au mois d’octobre, quand je suis arrivé, il y avait un déficit par rapport à l’an passé. Il y a un autre déficit, c’est le mercato. On ne peut pas améliorer l’équipe alors qu’on a un peu les mains liées. On verra les options qu’a le club, mais s’il me donne le projet, s’il m’écoute, je suis sûr que l’an prochain on peut monter […] Quand la saison sera finie, on verra les possibilités. Il y a un président, un directeur sportif. Ce sont eux qui vont décider si je suis l’homme pour ce projet. Mais moi, je suis convaincu de savoir comment faire pour monter […] On veut tous progresser. On doit essayer d’avoir les moyens pour améliorer ce club, cette équipe. Je veux que ce club soit où il mérite avec l’histoire qu’il a […] Si on fait tous de notre mieux, je crois qu’on peut y arriver. »

Sa volonté de rester

« Je suis un vainqueur. Je veux continuer jusqu’au bout. Mais on a besoin de moyens, on verra si ces moyens peuvent arriver […] On confond souvent égo et manque d’humilité. Je ne veux jamais manquer de respect à qui que ce soit […] Le plus important, c’est les joueurs. Il y a des joueurs qui veulent rester ou prolonger si je reste. Ça donne de la force aussi. Je ne sais pas combien de joueurs vont rester la saison prochaine, il y aura des changements avec ou sans moi, ça c’est sûr. Mais ce que me disent les joueurs, ça donne de la confiance. Plus que quelqu’un de l’extérieur qui parle de moi sans me connaître […] La Ligue 2 est très serrée, tout le monde peut gagner contre tout le monde. Mais avec un projet que j’adapte comme je veux l’adapter, je suis sûr qu’on peut arriver à notre objectif […] Je parle pour moi-même. Aujourd’hui, le président me laisse entraîner Bordeaux, demain, je ne sais pas. C’est lui qui décide, le football change et on ne peut rien promettre […] [J’ai décidé de faire cette annonce maintenant] parce que je le sens comme ça. Je suis quelqu’un qui dit ce qu’il ressent, je sens que c’est le moment. »

Un manque d’initiative chez les joueurs ?

« Si l’on parle de Laval, je crois que c’était un match spécial et que personne ne s’attendait à ce que leur bloc soit aussi bas. Un entraîneur peut organiser, planifier comment le ballon arrive de la sortie de balle effectuée par le gardien, jusqu’aux trois quarts du terrain. Quand on arrive là, c’est le dribble, la dernière passe, la frappe… On savait qu’ils seraient bas et qu’ils auraient un bloc difficile à passer. On a travaillé cette situation, mais je ne peux pas dribbler ou faire la dernière passe. C’est aux joueurs de prendre cette initiative. Mardi, on a encore travaillé ce déficit : trouver cette dernière passe qui crée la surprise. »

Photo by Eddy Lemaistre/Icon Sport

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