Longtemps chasseuse, l’ASSE (2e) a profité de la défaite d’Angers lors de la 35e journée de Ligue 2 pour passer devant le SCO (3e) et devenir l’équipe chassée. Les Stéphanois occupent la seconde place synonyme de montée directe à trois journées de la fin et ont donc leur destin entre les mains. Leur calendrier n’est en revanche pas simple, à commencer par un déplacement à Guingamp (9e) dès samedi (19h), suivi de la réception de Rodez (4e) et d’un nouveau déplacement à QRM (18e). Avant d’aller défier l’EAG au Roudourou, l’entraîneur de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio, s’est exprimé en conférence de presse.
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Un point sur le groupe
« Il n’y a pas de surprise pour Ibrahima Wadji, il ne sera pas là sur les deux prochains matchs, ça c’est sûr. Ibrahim Sissoko court. Il a bien repris la course à une bonne allure, on est dans ce qu’on voulait faire, dans les temps. On verra comment ça se passe pour la semaine prochaine […] On reste très déçu par rapport à Ibrahima Wadji. Il a fait des bonnes choses et il se blesse à nouveau. On savait qu’il pouvait y avoir un peu de risque sur cette blessure-là. Mais on va la resoigner, et ça va aller. »
L’apport du public
« On l’a ressenti sur les derniers matchs qui étaient difficiles, avec des fins de parties serrées… Aujourd’hui, c’est clair, net et précis, l’énergie du public nous amène énormément. Il y a de la fatigue, il faut aller puiser dans ses ressources, et ça c’est le public qui te l’amène. À un moment donné ils nous portent, ça c’est clair. C’est pour ça que ma tenait à cœur d’avoir un stade plein, et pas un demi-stade […] Quand je suis arrivé, j’ai senti qu’il y avait une attente. Un club comme Saint-Étienne attend de retrouver la Ligue 1. Après c’est un club avec un stade qui a besoin d’avoir de l’intensité. Il faut qu’il y ait des valeurs dans cette équipe-là pour que les gens s’y retrouvent. Quand tu mets tous ces ingrédients, il y a beaucoup de personne au stade. Mais l’attente autour de l’ASSE, ça fait des années qu’elle est là. Elle va perdurer, ça c’est sûr […] Il n’y a pas besoin de faire de piqure de rappel aux joueurs, ils le ressentent. Si ce n’était pas le cas, il y aurait un problème d’insensibilité […] Par rapport aux autres équipes, je pense que c’est un plus. Les joueurs se sont appropriés le stade. À une période, j’avais senti une petite fébrilité par rapport à ça parce que ça met quand même une pression. Mais ils ont transformé cette pression en quelque chose de plus positif. Aujourd’hui c’est leur jardin avec ce peuple vert qui est autour. »
L’ASSE a son destin entre les mains
« C’est un avantage, c’est clair. On préfère être à cette place-là qu’à celle qu’on avait avant. Par contre ça ne change en rien notre philosophie et notre démarche. On sait qu’on doit d’abord nous occuper de nous. On a des matchs difficiles quoiqu’il en soit, et il va falloir passer des obstacles. On est un peu plus dans le confort on va dire, mais ce confort, on le met de côté […] Il reste trois matchs, on regarde nos adversaires directs, et eux nous observent aussi, c’est logique. Certains parlent de guerre psychologique, on ne va peut-être pas aller jusque là, mais bien sûr qu’on va les observer. »
Le match face à Guingamp, le plus difficile des trois ?
« Je pense que, que ce soit Guingamp ou nous, on a besoin de gagner […] Le fait d’avoir deux points d’avance te laisse une petite marge, mais il ne faut pas se reposer sur ce confort-là, donc on va chercher à gagner le match […] On est conscient que les trois derniers matchs sont compliqués, ceux d’avant l’étaient aussi. On va jouer des équipes qui ont des choses à jouer, sauf peut-être au dernier match (ndlr : dans le cas où QRM serait déjà mathématiquement relégué) […] Il faut se rendre compte aussi qu’on est l’ASSE, et que tout le monde voudra nous battre, même s’il n’y a plus d’enjeu. La pression et l’intensité seront présentes dans tous les cas. »
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