Doigt sur la bouche, Loïs Diony a célébré d’une drôle de manière un but potentiellement décisif pour la montée en Ligue 1 sur la pelouse de Guingamp mardi soir (2-1) lors de la J34 de Ligue 2, afin d’offrir les trois points à son équipe. Il faut dire que le buteur d’Angers SCO était encore en colère du match gagné face à l’ESTAC (2-1), où il n’avait pas marqué. Dans les colonnes du Courrier de l’Ouest, l’attaquant explique ce trait de caractère entier qui peut parfois être difficile à appréhender pour un coach ou ses coéquipiers.
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« On a une très bonne relation lui et moi. Je pense que c’est une bonne chose qu’il ne laisse pas passer les petits écarts que je commets. Même si ça me contrarie, c’est comme un père et son fils. Pour qu’il soit bien éduqué, on lui montre ce qu’il ne faut pas faire et on sait l’engueuler quand il le faut. C’est là que le petit ramène des bonnes notes (sourire). C’est sûr qu’on est passé tous les deux à autre chose, même si je n’arrive pas à avoir tout de suite un grand sourire pour fêter la victoire. C’est mon langage. On sait tous les deux ce qu’on a vécu, ce que j’ai vécu les années passées. C’est lui qui m’a remis en canne cette année. Je ne peux pas lui en vouloir quand il me contrarie. »
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Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
