Après une spirale négative, le Pau FC est officiellement de retour dans la course aux Play-offs avec quatre victoires et un match nul sur les cinq dernières journées du championnat ! Une série qui a permis à l’équipe béarnaise de décrocher son maintien pour de bon en Ligue 2 et qui la libère de toute pression, dans une période qui peut lui permettre de rêver à une place finale plus haute que simplement dans le milieu de tableau. Mais en conférence de presse, Bingourou Kamara a affirmé aux journalistes présents qu’il ne se préoccupait pas de l’effervescence autour du club et qu’il se contentait de faire son travail comme d’habitude, sans se mettre de pression particulière bien au contraire.
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« Moi, je ne rêve que la nuit. On n’est pas dans la notion de rêve, on joue les matchs les uns après les autres. Tous les matchs, on les commence pour les gagner. Maintenant, on est dans une bonne spirale, ça se passe bien. Je pense que tout le monde sait compter et voit qu’on se rapproche un petit peu, mais il ne faut pas se prendre la tête. Là, c’est Troyes, puis ça sera Guingamp. Dans cet ordre-là. Rêver, je dirais que non parce qu’on est des grandes personnes. Les gens qui viennent au stade rêvent, eux, parce qu’ils sont contents de ce qu’on fait et que ça ne fait pas longtemps que Pau est professionnel. Mais nous, on essaye justement de les faire rêver eux pendant qu’on garde les pieds sur terre. »
Le déplacement à Troyes
« Je pense que l’appréhension de ce match, pour les deux équipes, elle sera différente. Nous, on est dans une bonne série, et eux jouent leur maintien. Ce sont deux aspects très différents. Nous, on va là-bas pour faire tourner le compteur, essayer de prendre les trois points. Eux, à la maison, vont vouloir gagner pour se rapprocher du premier non relégable. Ça va être un match âpre, ça va être difficile, c’est une bonne équipe malgré tout. Parfois, ça fonctionne un peu moins bien pour des bonnes équipes, qui ont des joueurs de qualité. Il ne va pas falloir aller là-bas en pensant que ça va être facile parce que ça serait une bêtise. »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport