Remonter, rester, rêver… et retomber ! Si le projet du Stade lavallois était suivi à la lettre avec beaucoup d’avance sur son tableau de marche cette saison, le club mayennais semble petit à petit perdre pied dans ces affolantes hauteurs du tableau de Ligue 2, qu’il a quitté depuis la 33e journée et sa défaite à Pau, concurrent direct pour les Play-offs. La tâche n’est pas plus facile ce mardi à Auxerre, un leader qui garde un petit matelas et qui va vouloir se rattraper après deux défaites en championnat. Mais Jordan Adéoti, qui connait très bien l’AJA et qui a l’expérience de ces fins de saisons, espère aider Laval faire un gros coup en Bourgogne.
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« C’est toujours plaisant de retourner dans ses anciens clubs, dans les stades où on avait l’habitude de jouer. Forcément, l’Abbé-Deschamps ce mardi et d’Ornano dans deux semaines, ce sont des dates que je coche. C’est toujours plaisant pour les joueurs de revenir, en espérant jouer un mauvais tour à nos anciens clubs. […]. Jouer le leader, ce n’est peut-être pas plus mal. Peut-être que le fait d’être un outsider va nous être bénéfique, nous libérer un peu l’esprit. Personne ne nous attend, entre notre dynamique et le classement d’Auxerre qui doit maintenant absolument gagner pour rester en tête. Personne ne nous voit faire un résultat là-bas, ça va peut-être nous libérer pour aller chercher quelque chose. On a vraiment l’envie de revenir avec des points de là-bas. »
« Un championnat, c’est un marathon. La vérité, c’est où on est à la 38e journée qui compte. C’est là que l’on mérite d’être, il n’y a pas meilleure vérité que celle-là. Vous avez beau être premier pendant treize journées, si à la fin vous êtes huitième ça sera la vérité de la saison. La place qu’on mérite, on l’aura en mai. Seul le classement compte, tout ce qu’on peut dire avant est anecdotique. On le sent, on a été très haut pendant longtemps et les gens se sont mis à rêver. Les gens sont déçus de nos cinq derniers matchs, nous on l’est aussi surtout à domicile. C’est compliqué, mais il nous reste cinq matchs pour nous relever et mériter une meilleure place que celle qu’on occupe actuellement. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport