Joueur professionnel du SCO évoluant avec la réserve la majorité du temps, le jeune Yassin Belkhdim a réussi à convaincre Alexandre Dujeux de l’aligner en championnat à quatre reprises sur les dernières semaines du championnat, en profitant des circonstances dans l’effectif. Le milieu de terrain de 22 ans a saisi sa chance mais mesure toute la différence de niveau entre le National 2 et la Ligue 2. Réaliste mais ambitieux, le joueur que beaucoup découvrent depuis un petit mois maintenant est reconnaissant envers le staff et souhaite vivre de belles émotions sur les derniers matchs à jouer.
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« Ça me fait déjà plaisir que le travail soit récompensé. J’ai beaucoup travaillé pendant ces trois années, je me suis donné à fond même quand j’étais dans le mal. J’ai toujours tout donné pour être au top de ma forme. Je prends cette situation très bien, maintenant c’est là qu’il ne faut pas lâcher. »
« On va dire que le suis entre les deux groupes, entre les plus jeunes et les tauliers (rires). Ça fait plaisir, le vestiaire vit bien, le groupe vit bien. On rigole beaucoup, on s’est beaucoup chambré. Je me suis bien adapté, je suis content d’être avec ces joueurs, qu’il s’agisse des jeunes – parce que cette année, il y en a beaucoup – ou des plus anciens. Pour l’instant, je me concentre surtout sur le temps de jeu que j’arrive à « gratter ». De faire au mieux, d’aider au mieux l’équipe. Je me concentre surtout sur l’objectif, celui d’être champion et de remonter en Ligue 1. »
« Je suis là pour aider l’équipe, de toute façon, quand je rentre c’est pour me donner à fond. Ma fraîcheur, j’espère qu’elle va pouvoir donner un plus à l’équipe. Cette situation au classement est un peu spéciale, c’est serré. J’espère que ça sera nous, l’équipe qui montera en Ligue 1. Et surtout, puisqu’étant jeune j’ai vu comment ça se passait les dernières journées, les multiplex… J’espère que ça sera nous l’équipe qui montera et que nos supporters viendront sur le terrain, pour qu’on soit tous ensemble […]. Il y a de la pression mais c’est de la bonne pression, comme le dit souvent le coach. Il faut qu’on soit heureux de l’avoir cette pression-là. C’est la pression de la montée, on est tous heureux de l’avoir et on veut aller au bout. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport
