Après une belle victoire à Guingamp (1-0), le SC Bastia enchaîne de nouveau un adversaire breton mais cette fois à Furiani contre Concarneau ce mardi (20h45) dans le cadre de la 34e journée de Ligue 2. Avant cette rencontre qui peut être décisive pour le maintien, l’entraîneur Michel Moretti s’est exprimé en conférence de presse.
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« Battre Concarneau, ce serait le moyen d’enfoncer le clou et de quasi assurer le maintien en Ligue 2. Mais il ne faut pas mettre de pression démesurée sur ce match. C’est l’occasion aussi de maintenir notre bonne dynamique du moment. On a vu que sur des matchs où on nous attendait moins, on a été à l’aise. On a fait preuve d’une grande rigueur pour avoir 43 points. C’est un tournant, il faut bien le négocier. Mais si on le négocie moyennement, ce que je n’espère pas, on aura encore d’autres occasions de le faire. L’avantage, c’est qu’on connaît leurs intentions, c’est une équipe très joueuse, qui a l’obligation de prendre des points. C’est une équipe de qualité, comme toutes les autres. C’est un championnat très homogène. Il va falloir les respecter et pas les prendre de haut car ils montrent des qualités chaque week-end. Pour Conte, ça va beaucoup mieux, on va évaluer aujourd’hui (lundi) s’il peut être dans le groupe (…). Il se peut qu’il y ait des changements demain.
Quand on gagne on est un peu dans l’euphorie, c’est à nous de se mettre en garde sur cela. Ce serait fou de tout gaspiller par excès de confiance ou de négligence. La réussite ça se provoque et en ce moment, c’est ce qu’on fait. On ne fait qu’un au sein du club, c’est ce qui fait notre force. On s’est posé les bonnes questions. Il n’y a pas eu de changement radical, mais quelques ajustements. On est très focus sur ce qu’on a à faire. Après, on prend goût aux victoires et à la bonne dynamique. On sent que le contexte est plus serein, plus apaisé. On joue sur nos forces, on a eu un changement de système à Bordeaux, on reste sur 2 victoires à l’extérieur. Les points et la confiance vont de paire. On a revissé quelques boulons, quelques vis. C’est surtout les joueurs qui sont redevenus maîtres de leur destin, c’est important. »
Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
