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Pour Patrice Garande, Albert Riera (Bordeaux) « manque d’humilité et a manqué de respect à beaucoup de collègues »

Arrivé à Bordeaux au cours de l’automne pour remplacer David Guion dans le staff de Bordeaux en Ligue 2, l’entraîneur espagnol Albert Riera ne s’est pas fait que des amis au fil de ses conférences de presse. Le technicien, champion en titre de première division slovène, n’a pas hésité depuis son retour chez les Girondins à ouvertement critiquer les styles de jeu et les méthodes employées par ses adversaires, donnant parfois l’impression d’être arrogant comme le constate Patrice Garande, ancien entraîneur de Caen, de Toulouse et de Dijon, désormais chroniqueur pour France Bleu Normandie.

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« Vous voulez que je parle du coach ? Ça me ferait très plaisir qu’on le batte, quand même. Juste pour écouter ce qu’il va nous dire à la fin, il va nous dire que son équipe était meilleure... Vous voulez que je reparle de ça (rires) ? Je ne vais pas rentrer dans les détails, tout le monde le sait que c’est un entraîneur qui manque d’humilité et qui a surtout manqué de respect à beaucoup de mes collègues sur les terrains. Quand on perd des matchs, on s’occupe de son équipe, on essaye d’analyser pourquoi on a perdu, on n’explique pas qu’on a été plus fort que l’adversaire et que le football pratiqué par l’adversaire n’est pas bon. C’est un garçon que je ne connaissais pas, il m’a désagréablement surpris, mais je ne suis pas le seul […]. Très honnêtement, je n’ai jamais vu ni entendu ça de la part d’un entraîneur ! Quelques-uns lui ont répondu comme David Guion ou Régis Brouard. On a suffisamment à faire en s’occupant de nos propres équipes pour pouvoir porter un jugement sur les équipes adverses. La façon dont il le fait, j’ai trouvé ça indécent, irrespectueux. C’est un manque total d’humilité. On peut aimer ses joueurs, parce qu’il a l’air d’aimer très fort ses joueurs et les Girondins de Bordeaux. Et il faut être comme ça. Mais il y a des limites quand même. » 

Sur le prochain adversaire de Caen, qui compte huit points de retard sur le 5e et cinq d’avance sur le 17e

« Qu’ils s’accrochent à un espoir parce qu’il est vrai, mathématiquement ils ne sont pas encore largués. Mais ils ont laissé passer un joker quand même contre le PFC… Pour eux, c’est la dernière chance le match qu’ils vont jouer à Malherbe, parce qu’ils sont obligés de gagner s’ils veulent garder un espoir d’être dans le top 5. Peu importe l’adversaire, Malherbe doit continuer, enchaîner, que ça soit Bordeaux ou une autre équipe peu importe. Un premier pas a été fait à QRM, je pense qu’il y aura 18 000 spectateurs pour la réception de Bordeaux, peut-être même plus je n’en sais rien, parce qu’on sent quand même un certain engouement derrière cette équipe. Il y en avait déjà un quand elle ne fonctionnait pas bien, on peut imaginer maintenant ce que ça va être. »

Source : Émission Allô Malherbe sur France Bleu Normandie.

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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