On a d’abord cru au poisson d’avril, publié à cette date précise sur son site internet par le journal Paris-Normandie. Mais quand l’édition papier du 02/04/2024 est parue, nous avons bien dû nous rendre à l’évidence et réaliser qu’il ne s’agit pas d’un canular : les deux clubs rouennais de QRM (Quevilly-Rouen Métropole) et du FC Rouen pourraient connaître un rapprochement dans les mois à venir, au point de fusionner d’après les dernières rumeurs !
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Selon les informations de nos confrères de la presse quotidienne régionale, le président de l’association QRM Laurent Duarte, puis le duo présidentiel Michel Mallet et Philippe Blot, auraient successivement été reçus par Charles Maarek, président et actionnaire majoritaire du FCR au cours des deux premiers mois de l’année. En effet, le FCR est en vente alors que des problèmes de trésorerie ont refait surface au milieu de la saison, malgré les ventes et le bon parcours en Coupe de France à domicile des Diables Rouges, et Michel Mallet ainsi que des investisseurs locaux se seraient montrés intéressés pour la reprise du club voisin avec qui QRM partage le stade Robert-Diochon. M. Maarek demanderait un peu moins de 2 000 000€ pour ses parts.
Quelles conséquences un rachat du FC Rouen pourrait-il avoir ? En cas de fusion, le nom le plus populaire à ce jour serait celui de « FC Rouen Métropole » ! Une potentielle fusion qui dépendra forcément de nombreux facteurs, y compris de la situation sportive de QRM qui pourrait être en Ligue 2 ou en National dans les prochains mois. L’autre possibilité serait de maintenir le statu quo et deux clubs de haut niveau dans la métropole, qui connaîtra peut-être un derby digne de ce nom la saison prochaine si les deux entités sont en N1. Sachant que si M. Mallet venait à devenir actionnaire majoritaire ou président de deux clubs de football dans la même division, le problème du conflit d’intérêts pourrait alors se poser, ce qui ne serait pas le cas si les clubs se rassemblaient sous une seule et même bannière…
Source : paris-normandie.fr
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport
