QRM (18e) n’a plus perdu depuis le 17 février, mais QRM ne prend pas beaucoup de points pour autant. Les Normands restent sur une série de quatre matchs nuls consécutifs dont ils ne peuvent certainement pas se contenter au vu des cinq points qui les séparent actuellement du premier non-relégable. D’autant plus que leurs concurrents avancent, et notamment Annecy, qui s’est imposé à deux reprises avant la trêve hivernale. La situation devient donc urgente pour des Quevillais qui doivent rapidement renouer avec le succès s’ils espèrent s’extirper de la zone rouge et éviter la relégation. Avant la 30e journée de Ligue 2 prévue face à Caen ce samedi (19h), l’entraîneur de QRM, Jean-Louis Garcia, s’est exprimé en conférence de presse.
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Se détacher de la pression de l’enjeu
« Les garçons ont conscience de la situation, donc ça ne sert à rien de la ressasser. Il faut essayer d’envisager les conséquences positives que l’on peut avoir dans cette situation, plutôt que les conséquences néfastes qui amènent de l’anxiété, du stress et des émotions négatives. Il faut être résilient, on est dans une situation difficile, ce serait exceptionnel et encore plus valorisant de parvenir à se sortir de cette situation-là. »
Un point sur l’effectif
« Les internationaux sont rentrés. Yohan Roche n’a pas eu de temps de jeu, Gustavo Sangaré a joué quasiment les deux matchs entiers et donc il est rentré assez fatigué, Pape Ndiaga Yade a joué avec la Mauritanie aussi et a participé aux deux matchs. Alan Do Marcolino, qui a fait un bon match au Havre en marquant le premier but, est forfait pour le match. Il a un petit souci au mollet, ce n’est pas grave, ça ressemble à une contracture. Il devrait retrouver le groupe en début de semaine prochaine. Ensuite il y a eu des petits virus dans la semaine, des choses qui ont duré 24 heures […] Sinon tout le monde est sur le pont, je vais disposer de 21 joueurs de champ à l’entraînement. »
Une saison frustrante ?
« C’est nous les propres responsables de ce qui va nous arriver maintenant. Il faut faire, y aller, et arrêter de se poser des questions ou d’être frustré par les buts que l’on ne met pas, qu’on prend, l’arbitrage […] Tout ça ce sont des éléments qui ne nous font pas avancer. Il faut se concentrer sur les choses sur lesquelles on a moyen d’agir. C’est nous, croyons en nous jusqu’au bout, ne lâchons rien, rendons fiers nos supporters et allons chercher leur énergie. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
