Déjà délocalisé quatre fois à Troyes en début de saison, le Paris FC jouera de nouveau dans un autre stade pour la réception d’Ajaccio ce samedi (19h) avec un match programmé à Caen en raison d’une pelouse catastrophique à Charléty. Avant ce rendez-vous de la 29e journée de Ligue 2, l’entraîneur Stéphane Gilli a fait le point en conférence de presse.
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« Le fait de jouer à Caen… on a l’habitude de se délocaliser. Le point positif, c’est que c’est une belle pelouse, dans un beau stade, même s’il sera moins garni que la semaine dernière. On ne va pas jouer devant nos supporters, c’est dérangeant. Pour eux et pour nous, ce soutien est important. Quand on voit les efforts effectués de la part de tout le club pour fidéliser le public, c’est compliqué. Je trouve que cette saison depuis qu’on était revenus à Charléty, c’était bien. Et là le match de l’ASSE fait mal par rapport aux conditions d’accueil. Sur le plan sportif, la délocalisation fait mal. Il n’y aura pas la même affluence que si on était à Charléty. C’est bien dommage, ça met un coup de frein à tout ce qui a été mis en place. Dans la récupération, ce match contre l’ASSE a laissé beaucoup de traces. On a dû gérer la semaine dernière. Il faut faire avec, cette saison j’ai eu beaucoup de choses. La saison est correcte par rapport à tout ce qu’il se passe.
On est à trois points du Top 5, on regarde un peu plus vers le haut. Ajaccio est une équipe de qualité, un peu blessée qui viendra avec l’ambition de nous faire mal. Ils ont de la qualité, mais comme lors de chaque match de Ligue 2. On a analysé l’adversaire, on a repéré ses forces et ses faiblesses mais on doit surtout progresser nous. Dans notre jeu de position, dans ce qu’on veut mettre en place. Si on reproduit la même performance que contre Caen (1-0), ce sera positif. Hamel est de retour, Ollila a été décisif, c’est bien pour son acclimatation. Cela va lui donner de la confiance. On a un effectif étoffé, les changements peuvent être décisifs. Ce sont des problèmes que j’ai envie d’avoir, de pouvoir faire des choix, d’avoir des armes sur le banc pour finir le travail. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport