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Ligue 2, VAFC – Angers : analyse et présentation (28e journée)

Alors que l’on aurait pu voir ce match comme un cadeau fait à Angers dans son objectif de montée, le VAFC a prouvé face à Auxerre (0-0) qu’il faudra compter sur lui jusqu’au bout pour mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires. De son côté, le SCO voudra absolument confirmer après son succès face à Ajaccio pour reprendre définitivement sa marche en avant. Voici l’analyse et les enjeux de cette rencontre de la 28e journée de Ligue 2.

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Le VAFC, un épouvantail insoupçonné ?

15 points de retard sur le premier non relégable, des têtes tournées vers un parcours rêvé en Coupe de France, et un calendrier en conséquence chargé… Qui aurait pu prédire que le VAFC serait dans les dispositions nécessaires pour tenir tête à Auxerre samedi dernier ? À l’Abbé-Deschamps, les hommes d’Ahmed Kantari ont montré que, bien qu’en difficulté dans leur mission maintien, ils ne lâcheraient rien jusqu’ à la 38e journée. Au début du mois de février, c’était Laval, autre prétendant au top 5, qui en avait fait les frais (1-1). Et pour cause, bien que l’objectif initialement fixé paraisse de plus en plus difficile à atteindre, rien n’est encore définitif sur le plan comptable. Mais surtout, VA a l’occasion de profiter de ces matchs de haute-volée pour se préparer au mieux en vue d’une demi-finale de Coupe de France face à l’OL presque inespérée. À l’image de son dernier rempart Jean Louchet, Valenciennes est toujours prêt à s’unir face à l’adversité et rien ne sera rendu facile à Angers ce samedi (19h).

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Angers, le second souffle est-il finalement arrivé ?

Quoiqu’il en soit, la rentrée d’Esteban Lepaul ce lundi face à Ajaccio (3-1) avait tout d’une grande bouffée d’oxygène. Car il faut dire qu’avant cela, les Angevins ont longtemps semblé souffrir de maux similaires à ceux qui les ont mis à terre lors des dernières semaines. Au terme d’une première mi-temps intéressante, le SCO est retombé dans ses travers et a même failli définitivement basculer au cœur des vagues offensives corses. Mais cette fois, les troupes d’Alexandre Dujeux ont laissé passer l’orage avant de s’accrocher à l’éclaircie Lepaul. Outre la manière qui n’achèvera sûrement pas de convaincre les observateurs les plus exigeants, Angers a renoué avec le succès à un moment clé puisque ses concurrents souffrent eux aussi de dynamiques en dents de scie. Affaiblis par l’absence sûrement longue durée de Joseph Lopy, les Angevins seraient bien inspirés de profiter de leur déplacement chez l’actuelle lanterne rouge pour enchaîner et se saisir plus fermement d’un ticket pour la montée directe qui ne demande qu’à être composté.

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