L’ASSE revient en forme lors des dernières semaines. Après deux victoires convaincantes face à l’ESTAC (5-0) puis Angers (3-0), les Verts ont confirmé samedi dernier en faisant preuve de réalisme pour réaliser la passe de trois contre Annecy (2-1). Une belle série qui permet aux Stéphanois d’intégrer le top 5 en se hissant à la quatrième place, à deux longueurs seulement du dauphin angevin. Avant de se déplacer au Paris FC pour le compte de la 27e journée de Ligue 2, l’entraîneur de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio, s’est présenté en conférence de presse.
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🎙️ Olivier Dall’Oglio : « Annecy ? C’est une piqûre de rappel. (…) À Paris, on fera face à une formation qui chasse aussi le Top 5. Il va y avoir du monde, ils vont vouloir nous battre. On sera attendus par cette équipe qui a besoin de points. » pic.twitter.com/ZYxzDMzU6n
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) February 29, 2024
La victoire plus difficile face à Annecy
« On a vu que Gautier Larsonneur a été plus sollicité, c’est une preuve qu’on a été plus mis en difficulté par cette équipe, par leur qualité. Ils ne sont pas très bien placés, mais je savais qu’on allait être gêné par cette équipe qui court énormément, qui a de la vitesse et qui a été heureusement maladroite dans la finition. On a pas réédité les matchs de Troyes et d’Angers. Je pense qu’inconsciemment, parfois, il y a des relâchements […] Même si nous, staff, on le prévoit, des fois le message n’est pas tout à fait reçu. On a le grand mérite de gagner ce match, parce que je le craignais vraiment et qu’on a pas fait une très grande partie. Je pense que cette rencontre est un message d’alerte pour nous, on ne pourra pas le reproduire sans se faire punir. »
Une dynamique à conserver
« Il faut procéder par étape. La première, c’était de rétablir l’équipe sur le plan mental, de la confiance. C’est ce qui s’est passé, je pense qu’aujourd’hui, on peut considérer qu’on a un peu plus de confiance. Parce que dès que l’on gagne des matchs, l’équipe ne vit pas la semaine et n’aborde pas les rencontres de la même manière. On sent qu’on est un peu plus sûr de nous. Mais après, entretenir cela est une autre étape au quotidien. Garder la communication, qu’elle soit individuelle ou collective. Il y a une phrase que je répète souvent : on aura besoin de tout le monde. Il y aura peut-être des jeunes qui vont apparaître à un moment donné, il faut qu’eux aussi soient prêts. Ce sprint final se jouera peut-être à pas grand chose, on n’y est pas encore mais on veut y participer dans le meilleur état possible […] Il ne faut pas s’endormir, mon rôle est aussi là : garder tout le monde éveillé. »
L’adversaire Paris FC
« C’est une équipe qui chasse aussi les cinq premières places. Donc je pense qu’il y aura beaucoup de monde, une certaine ambiance. Et c’est une équipe qui va vouloir battre Saint-Étienne. On est souvent attendu, on le sera encore d’autant plus par cette équipe qui a besoin de points pour rentrer dans les cinq premiers. C’est une formation qui joue au ballon, dont je connais très bien l’entraîneur, Stéphane Gilli, que j’apprécie beaucoup et qui fait du bon boulot. Ils ont eu démarrage compliqué, et depuis quelques temps, même s’ils restent sur une série de matchs nuls, ils se sont bien replacés. Ils ont de bons joueurs de Ligue 2, c’est une équipe dangereuse. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
