Toujours invaincu en Ligue 2 depuis de très longs mois désormais, l’AJ Auxerre fait le parcours d’un futur champion et se comporte de la meilleure des manière même quand l’équipe est sous pression, comme en ce moment. Le tout sans être à 100% puisque si Gideon Mensah effectue un travail de renforcement, il n’est pas encore disponible pour réintégrer le groupe, qui tourne déjà bien sans lui et qui n’a pas besoin d’un retour précipité de son latéral gauche titulaire. Ngatta et Dagba sont eux aussi toujours à l’infirmerie et, au global, le coach Christophe Pélissier semble un peu déçu de ne pas pouvoir compter sur tout le monde depuis quelques semaines.
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« C’est une période difficile à passer. Il y a encore trois matchs à jouer avant la trêve internationale, espérons que l’on puisse récupérer tout le monde pour le sprint final […]. Si on avait le bonheur de gagner ce week-end, on serait sur deux points de moyenne par match. C’est l’objectif d’une équipe qui veut être dans les deux premières places, voilà tout. »
« On ne peut pas se couper de l’environnement, de tout ce qui se dit autour de nous. J’ai dit aux joueurs que j’avais vu certaines statistiques disant qu’Auxerre était en Ligue 1 à 98%… Ce sont de grosses bêtises ! Je leur ai parlé de notre expérience, en plus il y avait Donovan Léon dans les vestiaires donc ça tombait bien puisqu’il avait 8 points d’avance sur Amiens à huit journées de la fin, et mon Amiens a fini devant eux. C’était positif pour moi, négatif pour Dono mais tout le monde a bien compris la chose. La statistique, c’est une grosse bêtise. On ne sera en Ligue 1 que le jour où on aura plus de points que le troisième et que celui-ci ne pourra plus nous rattraper. Ce sont des statistiques qui existent parce que vous avez besoin de faire du papier ou autre, je le comprends… on ne peut pas se couper de ça. »
« C’est pour ça que j’ai dit aux joueurs de rester sur ce qu’on fait depuis le début de la saison : ne jamais s’occuper du classement, uniquement de notre contenu. À l’heure actuelle, ce n’est pas que je le trouve pas bon, mais je le trouve inconstant. On a pris le temps de disséquer le match contre Bastia : pendant 70 minutes on voit qu’on a la maîtrise et pendant 20 minutes derrière, on lâche le ballon, on recule… Ce que je veux, c’est qu’on fasse un match plein sur 90 voire 95 minute. À l’heure actuelle, c’est ça qu’il faut retrouver car nos qualités dans la sortie du ballon et la création d’occasion est toujours là. Mais il faut être un peu plus constant. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport