Depuis son arrivée en Europe et ses débuts avec la réserve du Pau FC jusqu’à cette saison pendant laquelle il empile les buts avec QRM, Sambou Soumano a toujours pu compter sur le soutien inconditionnel de ses parents, ses premiers supporters ! L’encourageant à profiter à fond de sa passion depuis l’école de football, le père et la mère de l’avant-centre prêté par Lorient ont semble-t-il joué un grand rôle dans ses chances de réussite jusqu’en Ligue 2 de nos jours. Il décrit cette relation et explique qu’il leur doit beaucoup dans une interview publiée sur le site de la LFP.
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« Mes parents étaient toujours là pour moi. Comme mon père adore le foot, il m’accompagnait tout le temps, tous les jours. Que je joue ou que je ne joue pas, il était présent, il regardait tous les matchs. C’était mon deuxième coach. Dès que je faisais des mauvais gestes, il me tirait les oreilles en rentrant à la maison (rires). Il me disait : « Tu ne dois pas faire ceci, tu ne dois pas faire cela. » Les coachs donnaient aussi corps et âme pour qu’on puisse devenir quelqu’un un jour. Tout s’est vraiment bien passé pendant mes années en école de foot […] Même si mes parents n’avait pas beaucoup de moyens, ils faisaient tout pour que je sois heureux et que je prenne du plaisir. Quand mon père me ramenait à la maison après les matchs, ma mère préparait de l’eau chaude et du beurre de karité pour me masser. Ça me faisait tellement plaisir. J’étais un peu chouchouté car je suis le seul garçon, je n’ai que des grandes sœurs et une petite sœur. Mon père me lançait aussi des défis. »
« Il regarde tous les matchs avec ma mère. Il me dit de rester concentré sur mon football et trouve que je m’améliore dans le jeu dos au but. Il me dit que je suis costaud, que je me fais de moins en moins bouger dans les duels et qu’il faut que je continue d’être efficace à la finition. Je fais tout pour continuer de les rendre fiers et pour leur montrer que je pense à eux. Je leur fais parfois des dédicaces quand je marque, comme face à Annecy, puisque j’ai mis une photo d’eux sur mes protège-tibias pour qu’ils me protègent. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport