Au terme d’un scénario cruel, Le Havre s’est incliné dans les derniers instants de sa 23e journée de Ligue 1 face à Reims (1-2). Pourtant en supériorité numérique pendant une trentaine de minutes, les Hacmen ont concédé un pénalty transformé à la 95e minute de jeu par Daramy. Les Normands enchaînent une troisième défaite consécutive et un cinquième match sans victoire, une série noire qui les relègue à la 14e place, à deux points seulement du barragiste lorientais. Après la rencontre, l’entraîneur havrais, Luka Elsner, est revenu sur la défaite de son équipe en conférence de presse.
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Son avis sur le résultat à chaud
« Je pense qu’il y a une bonne partie où l’on doit s’en prendre à nous-mêmes. Notre retour de mi-temps, la gestion émotionnelle du bout de match où on est revenu au score jusqu’à la fin. En leur laissant des ouvertures comme on en a laissé, je pense que ça nous pendait un petit peu au nez. J’ai trouvé notre gestion de match assez difficile, et on le paye par une défaite qui fait relativement mal. Parce qu’au demeurant, notamment sur cette première mi-temps, on livre de très belles choses mais on n’arrive pas à marquer dans les moments importants. C’est un mix de beaucoup de choses qui nécessitent de l’analyse, mais à froid. Parce que pour le moment on est à chaud, et j’ai du mal à voir clair dans le brouillard. »
Une occasion de faire une bonne opération manquée ?
« On a grande conscience de toutes les défaites, et de celle-ci en particulier. Parce que c’était l’un des matchs à la maison qui pouvait nous permettre de prendre des points. Et on rate l’occasion. On en a encore beaucoup à exploiter. Il faut se revigorer, et accrocher un résultat à un moment donné. Je serais beaucoup plus inquiet s’il y avait un vide total dans le match. Aujourd’hui on arrive, à l’exception peut-être de Lille (0-3), à livrer des parties de match qui font sens et qui sont de bonne facture. On s’appuiera sur ça, et à un moment donné, ça va tourner aussi. On ne va pas rester inévitablement dans cette dynamique-là, mais par contre ça nécessitera qu’on enclenche quelque chose de plus. On a conscience de notre situation et des difficultés de notre effectif aujourd’hui. Il faut qu’on s’accroche. On va être testé, et on verra qui est un grand compétiteur. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
