Opposés à Guingamp (3-0) puis Laval (1-1) lors des deux dernières journées, Ajaccio a réalisé une belle opération en prenant quatre points sur six possibles. Les Acéistes se sont bien replacés en embuscade, à un petit point seulement du top 5 et quatre du podium. De bonne augure, avant la réception d’une équipe d’Amiens (8e) qui veut également se mêler à la course aux play-offs. L’entraîneur ajaccien, Olivier Pantaloni, s’est exprimé en conférence de presse en amont de cette 26e journée de Ligue 2.
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Les enjeux de la rencontre face à Amiens
« Quand on regarde le calendrier de plus près aujourd’hui, il y a quasiment douze équipes qui sont concernées par la course à la montée, voire 13 avec Bordeaux qui compte quelques points de moins que Pau. Donc on a le sentiment, notamment sur les neuf prochains matchs, hormis Annecy, que l’on va jouer toutes les équipes qui sont à la lutte pour accrocher une montée directe ou des play-offs. Ce sont des matchs à enjeux, mais ce qui est bien c’est que beaucoup d’équipes sont concernées. Donc à chaque journée il y aura des confrontations directes, et ce sera à nous d’être le plus régulier et le plus performant possible au cours de cette période-là. »
Quels manques à l’ACA ?
« Je ne sais pas s’il nous manque de la liberté offensive ou de l’audace. Je pense que depuis le match de Laval, on a pratiquement plus rien à craindre par rapport à une éventuelle relégation. Je reste malgré tout prudent, mais il faut que l’on joue avec l’idée qu’il faut se donner les moyens d’aller le plus haut possible. Il faut lâcher les chevaux et jouer libéré. On a un fort potentiel aujourd’hui, il faut l’utiliser au mieux. »
Quel match face à Amiens ?
« On les a vu jouer lundi face à Bordeaux. C’est une équipe qui a un très fort potentiel, des joueurs offensifs qui ont de la qualité et de la puissance. Et puis, là-aussi, Omar Daf demande beaucoup de rigueur sur le plan défensif. Ce sera à nous de casser ce verrou, et de leur poser un maximum de problèmes. Je pense qu’on en a les moyens, maintenant il faut y croire et avoir cette volonté-là. Vigilance aussi […] Parce que cette équipe va très vite en contre. »
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport