Depuis la nomination de Karim Mokeddem le 6 novembre 2023 à la suite de Bernard Casoni, l’US Orléans de remonte à toute vitesse le classement de National et s’est même offert un beau parcours en Coupe de France avant l’inévitable élimination face au PSG (1-4) en 16es de finale. Tout le monde, de La Duchère à Saint-Brieuc en passant par Bourg-en-Bresse, peut témoigner des qualités de cet entraîneur de 50 ans qui connait sur le bout des doigts les plus hauts niveaux du monde amateur en France. Mais pourquoi le technicien franco-algérien n’a-t-il pas encore eu sa chance à l’échelon au-dessus ? Celui-ci en a une petite idée et livre son sentiment au site 13heuresfoot, auquel il a accordé une longue interview parue ce jeudi 22 février.
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« Peut-être que Saïd Chabane, un jour, me donnera ma chance, s’il est encore président d’Angers (rires) ! Elle est là la réponse ! Je n’en ai jamais parlé avant mais si tu remarques bien, mes anciens présidents s’appellent Ddjoudi Boumaza à Menival, Ahmed Zouak aux Minguettes ou Mohamed Tria à Lyon-La Duchère, et tous les trois ont un dénominateur commun, Djoudi, Ahmed, Mohamed… Mais je dois remercier aussi les autres présidents qui m’ont fait confiance, Gilles Garnier et Patrick Martellucci à Bourg, Guillaume Allanou au Stade Briochin, et aujourd’hui Philippe Boutron à Orléans. Cette confiance qu’ils placent en moi, j’essaie de leur rendre au maximum. »
« Mais aujourd’hui, tu as une triste réalité : il y a très peu d’entraîneurs issus de la diversité qui sont représentés en Ligue 1 et en Ligue 2. Il y a Pat Vieira et Omar Daf. Tu te rends compte ? Ça ne fait vraiment pas lourd. C’est comme ça et comme dit Bob Marley, il faut que l’on soit acteur de notre destin. Donc c’est à moi de décider de mon choix et de me battre pour mes droits ! »
Source : 13heuresfoot.fr
Photo Daniel Derajinski/Icon Sport