La piètre prestation de l’Olympique de Marseille sur le terrain à Brest (0-1) n’a pas été le seul sujet de débat autour du club phocéen. L’avant-rencontre a été marquée par la double intervention médiatique (Canal +/Prime Video) du conseiller sportif Mehdi Benatia pour pointer du doigt le « comportement un peu limite » de Jonathan Clauss, poussé vers la sortie sans succès en fin de mercato hivernal. Cette sortie, l’UNFP, principal syndicat de joueurs pros en France, l’a peu goûté avec un communiqué au vitriol publié lundi soir.
⛔ En s’attaquant bassement à l’un des salariés du club, le défenseur international @Djoninho25 , le conseiller sportif de l’OM Medhi Benatia a franchi la ligne rouge.
Celle du harcèlement, qui consiste à livrer via la presse un footballeur à la vindicte populaire, à détourner… pic.twitter.com/damKsB7crQ
— UNFP (@UNFP) February 19, 2024
À lire aussi >> Ligue 1/Ligue 2 : L’UNFP porte plainte pour mettre fin aux « lofts »
Accusé de « harcèlement » contre son joueur par l’UNFP, le président de l’OM, Pablo Longoria, a livré une réponse offensive ce mardi en conférence de presse, à l’occasion de la présentation officielle du nouvel entraîneur, Jean-Louis Gasset. « Parler d’un joueur avant le match ? Ce n’est pas la bonne situation, je reconnais. Mais quand on dit que tu menaces des joueurs, c’est faux. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Je ne veux pas l’accepter, c’est injuste. Medhi (Benatia), c’est quelqu’un d’important. Je n’ai pas apprécié le communiqué de l’UNFP. Il faut être sérieux, on n’écrit pas un communiqué comme cela. J’ai demandé des explications, aucune réponse. Le sérieux c’est de répondre au téléphone. Trois fois, je les ai appelés, pas de réponse. Le sérieux, c’est écouter toutes les parties pour se faire une idée. On n’a pas une bonne dynamique sportive, mais ce n’est pas bien d’en profiter pour sa situation syndicale. Je ne critique pas ce syndicat, il faut le respecter, mais ici à l’OM, on a dépensé beaucoup d’énergie pour construire un message : l’institution est au-dessus des joueurs. Ce n’est pas négociable. »
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport
