Depuis son apparition dans le football professionnel, la VAR ne cesse de faire débat. Alors que certains observateurs pensaient qu’elle serait à même de réduire à néant ou presque les erreurs commises par les arbitres, elle continue finalement de créer la polémique. Pas plus tard que lors de la 22e journée de Ligue 1, l’actuel président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivière, est monté au créneau pour dénoncer le comportement de Monsieur Turpin lors de la rencontre face à l’Olympique Lyonnais. Assez pour pousser les instances arbitrales à se pencher sur la question de l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage.
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L’évolution ne concernerait pas les quatre situations dans lesquelles l’arbitre central peut être appelé par la VAR, à savoir au sujet d’un pénalty, d’un carton rouge, de la validation d’un but ou de la vérification de l’identité d’un joueur. Le changement concernerait plutôt la possibilité laissée à l’arbitre de consulter les images dès qu’il le souhaite, quitte à provoquer plus de moments de flottement qui viendraient perturber le rythme de la partie, et par conséquent des arrêts de jeu plus longs.
L’actuel responsable de l’arbitrage professionnel, Stéphane Lannoy, ainsi que le président du Comité français de l’arbitrage, Eric Borghini, seraient favorables à ce changement qui n’aurait d’ailleurs pas besoin d’être validé par l’IFAB (International Football Association Board).
Source : RMC Sport
Photo Johnny Fidelin/Icon Sport