Une véritable partie à sens unique, autant au niveau du score final que de la prestation réelle des deux équipes sur le terrain, a eu lieu ce lundi soir sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard pour la 24e journée de Ligue 2. Saint-Étienne a fait exploser en vol une impuissante équipe de Troyes avec deux buts en première mi-temps (Ndiaye CSC, Sissoko) et trois en seconde (Mbuku, Maçon, Briançon) dans un match maîtrisé de bout en bout par les hommes d’Olivier Dall’Oglio. Le coach stéphanois a livré son point de vue sur cette rencontre quelques minutes après le coup de sifflet final au micro de beIN Sports.
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« Cela va nous donner de la confiance, on en avait besoin. On a mis beaucoup d’intensité dans ce match, dans les courses, dans les intentions, ça a fait la différence. On a pris d’entrée cette équipe de Troyes, qu’on craignait un petit peu, ça a été difficile pour eux. Mais c’est grâce aux courses, à ce collectif que j’ai senti très fort ce soir. Ca a été un gros travail sur les dix derniers jours parce qu’il fallait se remettre en question après le match de Dunkerque, où on n’avait pas vu cette intensité-là. Après, bien sûr, on a un peu de réussite et tout, mais je trouve qu’aujourd’hui on a vraiment fait la différence parce qu’on avait des intentions. »
« Je suis un peu en peine parfois, c’est mon discours. Comment on peut passer d’un match à l’autre comme ça ? Effectivement, ces garçons en ont la capacité, parfois ils ne s’en rendent même pas compte. L’intensité dans les courses est essentielle, il ne suffit pas de se présenter sur un terrain avec le maillot de Saint-Étienne, il faut montrer des vertus. Et quand les vertus sont là, les qualités ressortent. Sur ces deux derniers matchs, on avait oublié ça […]. On a trouvé un certain équilibre, et je le répète c’est surtout dans les intentions et l’intensité qu’on a mis. On joue plus rapidement, les uns avec les autres, on porte moins le ballon, c’est parti de derrière aussi avec mes centraux qui ont joué juste et ont cherché aussi sur la profondeur, alternant le jeu court et le jeu long. Ce qu’on n’avait pas fait jusqu’à présent […]. Il y a des attaquants qui ont brillé parce qu’on a beaucoup marqué évidemment, mais le travail du milieu de terrain et de la ligne de derrière a été énorme. Les milieux ont fait un travail fantastique, qui était plus dans l’ombre, à la passe, mais en termes de récupération je pense que c’est notre meilleur match. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport