Sur une série de trois matchs nuls consécutifs, l’AJ Auxerre accueille le leader Angers et peut lui repasser devant ce samedi (15h) en ouverture de la 24e journée de Ligue 2. Avant ce choc, l’entraîneur Christophe Pélissier s’est exprimé en conférence de presse, et récupère notamment son attaquant Lassine Sinayoko après la CAN disputée avec le Mali.
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Le retour de Sinayoko
« Tout va bien dans le groupe malgré quelques petits bobos. Mais rien de notable, il n’y a pas d’absents hormis ceux de longue durée comme N’Gatta ou Dagba qui a rechuté au mollet. Sinayoko est de retour, il nous a rejoint ce mercredi. Il est présent physiquement et mentalement, c’est important. On a discuté avec lui, il a eu une charge physique et psychologique. Il exprime à la fois sa satisfaction d’avoir réussi sa CAN et la déception de l’élimination. On sait qu’il est prêt mentalement à se projeter sur un autre projet, un autre objectif. On sait que ça prend beaucoup d’énergie de défendre les couleurs de son pays, maintenant il va défendre les couleurs de son club. Il a été dans la continuité de ce qu’il montrait depuis un certain temps chez nous. Maintenant, pour valider ce qu’il a fait, il faut faire une bonne fin de saison avec nous. »
Le choc contre le leader
« Ce n’est pas un match décisif car il en restera beaucoup d’autres. Ce qui m’importe, c’est qu’on soit meilleurs que lors des derniers matchs. Ce sera une très belle équipe à affronter à la maison. On doit retrouver de la qualité dans ce qu’on propose. Sur nos temps faibles, on est souvent sanctionnés. Mais en aucun cas c’est un match décisif. Le vainqueur de samedi ne sera pas en Ligue 1. Angers a pu gérer plus facilement que nous la relégation car c’était fait plus tôt que nous l’année passée, mais les deux clubs ont bien réussi à rebondir après la relégation. Cela fait partie de notre métier. Quand on est footballeur professionnel, on sait qu’il y a de très bons moments et malheureusement aussi des plus difficiles. Que ce soit du court terme dans une saison, ou le résultat final d’une saison. Le rôle du staff, c’est de maintenir un cap et une énergie au sein du vestiaire. Ce n’est jamais facile, mais c’est notre travail. J’entends et je lis beaucoup de choses. Si on m’avait dit en début de saison qu’en février on serait à cette place-là au classement, j’aurais signé directement. Les adversaires sont de qualité, la deuxième partie de saison sera très difficile. A nous de faire encore plus. On a toujours réussi les grosses affiches, j’espère que ça va continuer. Ce qui est certain, c’est que ce sera un beau match entre deux belles équipes. »
Une équipe très offensive
« Certes, on joue avec beaucoup de joueurs offensifs et je demande aux joueurs de créer des occasions pour marquer des buts. Mais on a montré aux joueurs aussi que c’est bien beau d’attaquer, mais il faut aussi aider la défense. Il faut trouver un meilleur équilibre. Tout le monde peut attaquer dans mon système de jeu, que ce soit les latéraux et les milieux. Mais on DOIT défendre. Donovan Léon, j’aimerais parfois qu’il crie un peu plus (sourire). On a tous envie de protéger notre but. C’est vrai qu’on a une équipe agréable à voir jouer mais parfois, on est un peu ouverts, même si c’est une qualité par moments. Il ne faut pas changer notre façon de faire mais il y a des réglages à avoir, des courses de repli plus importantes comme des fermetures d’espaces. »
L’arbitrage
« J’attends qu’on soit arbitré de manière correcte. J’étais énervé la semaine dernière car ça me semblait trop gros. L’arbitre central à Pau aurait dû être aidé par ses assistants. Mais dès le lundi dans les discussions avec les joueurs, on n’a jamais parlé de l’arbitrage car on doit se concentrer sur ce qu’on doit contrôler. Il y a eu une faute d’arbitrage contre nous, mais il faut passer à autre chose et ne pas faire une fixation là-dessus. J’attends juste que l’arbitre soit à la hauteur du match samedi. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
