Même s’il n’a pas de poste actuellement, Stéphane Moulin reste très attentif à la Ligue 2 et est toujours une référence pour notre championnat, qu’il connait sur le bout des doigts après ses années à le sillonner. Invité sur le plateau de Maxi Ligue 2 avant le match entre Bordeaux et son ancienne équipe d’Angers, le technicien a répondu à des questions sur l’actualité du championnat, à savoir la séparation entre Régis Brouard et Bastia, Saint-Étienne et les Girondins qui n’impressionnent pas mais aussi le SM Caen, qu’il a quitté cet été et qu’il pense être entre de bonnes mains.
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Prendre le poste libre à Bastia ?
« Je pense que le timing n’est pas le bon actuellement. Je pense qu’il faut créer les conditions pour arriver, justement, dans les meilleures conditions et en ce qui me concerne aujourd’hui, ce n’est pas le bon timing. En plus, je ne me suis pas encore retrouvé dans cette situation de « pompier », donc pour moi ce n’est pas le bon moment. Mais plus tard, la Corse, ou pourquoi pas ! »
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🎙️ Stéphane Moulin et Damien Perquis s’expriment au sujet des nombreux changements d’entraîneurs en Ligue 2 pic.twitter.com/A3KDGt7Uuy— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 29, 2024
Sur le cas de l’ASSE, qui déçoit malgré le changement d’entraîneur
« Je pense qu’on ne peut pas tirer d’enseignements définitifs sur une seule rencontre (0-1 contre Amiens, ndlr). Mais effectivement, quand vous changez un coach, vous vous attendez à ce qu’il y ait du changement. Ce qu’on recherche dans un premier temps c’est les résultats. Mais parfois, le mal est plus profond que l’entraîneur. C’est l’avenir qui nous dira si ce choix-là (celui de remplacer Batlles par Dall’Oglio) a été le bon. On s’aperçoit quand même que des clubs en difficulté depuis quelques années, dont Saint-Étienne et Bordeaux, montrent que vous avez beau changer d’entraîneur, le mal est plus profond que ça. »
Son passage à Caen
« J’y ai vécu de belles saisons sur le plan sportif. Je suis arrivé avec mon staff, on a découvert un groupe complètement remodelé, qui venait de se sauver à la dernière minute la saison d’avant. On a fait une très bonne deuxième partie de saison qui nous a mené jusqu’à la 7e place, puis une cinquième place l’année dernière. On était dans le bon timing, sur le bon chemin et c’est ce que j’ai dit en partant. Je crois que le club a été remis sur de bons rails sur le plan sportif. Sur le plan économique, c’est autre chose et ce n’est pas du tout on domaine. Mais on a revécu tous ensemble l’année dernière de bons moments dans ce stade, notamment l’an dernier où on était très longtemps invaincus. Le train est lancé. Maintenant, je trouve que l’arrivée de Nico (Seube) apporte ce dont le club avait besoin, de l’enthousiasme et de la rigueur. À partir de là, l’effectif est constitué pour jouer dans les cinq premières places. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport