Après un match plein, réussi de bout en bout contre Angers la semaine dernière sur cette même pelouse, Bastia a dû s’incliner dix jours plus tard lors de la réception du SM Caen en Ligue 2. Un match dans lequel Santelli avait ouvert la marque à la 33e sur penalty dans un temps fort du Sporting, avant que Mbock et Mendy n’inversent la vapeur dans une seconde période à l’avantage des visiteurs (1-2). Dépité par la situation et visiblement désolé pour le peuple bastiais, Régis Brouard a fait part de son en conférence de presse.
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« Ma déception, vous vous doutez bien qu’elle est énorme. Je ne comprends pas comme on peut passer d’un extrême à l’autre. Une première mi-temps relativement intéressante, accomplie, où on doit pouvoir mener 2-0. On a la mainmise sur beaucoup de choses. Et puis je n’arrive pas à trouver l’explication sur le fait qu’on soit sortis du match en deuxème mi-temps malgré notre avertissement (adressé aux joueurs). On est tombé dans le piège, ils ont installé un rythme qui ne nous convenaient pas. On s’est permis des choses, on n’a pas respecté le foot en fait. On n’a pas respecté le jeu, on a fait des choses qu’il ne fallait pas faire. Il ne faut pas mentir au foot, parce que sinon vous vous faites punir. C’est ce qu’il s’est passé ce soir. Nous avons perdu le match, par notre faute […]. On n’a pas respecté le jeu, le foot, l’adversaire et on n’a même pas pu récupérer un point […]. On a refusé de jouer, en fait. Et ce n’est pas remettre en question la qualité des joueurs. Pourquoi, pour quelles raisons ? Je ne le comprends pas non plus. On a averti, on a prévenu, c’était clair. Est-ce que les joueurs ont pensé que ça suffisait ? C’est incroyable… On se tue tout seuls. »
« On a quand même, après l’égalisation, cette occasion incroyable de Christophe Vincent qui doit nous permettre de mener 2-1. On doit pouvoir la terminer cette action, on est à deux mètres du but… Caen a instauré une forme de maîtrise, on a vu depuis le banc que ça ne tournait pas comme on le voudrait. On a eu du mal à s’y remettre. Le premier quart d’heure de la seconde mi-temps a été très difficile, je ne sais pas pourquoi on a pris la décision de leur laisser le ballon. Ce n’était pas ce qui était demandé. Et puis comme il y a de bons joueurs en face, ils ont repris confiance et voilà. »
Photo Michel Luccioni/Icon Sport