Après deux défaites à Auxerre et contre Nice en Coupe de France, le club de Bordeaux a renoué avec la victoire en Ligue 2 lors de la 21e journée ce mardi 23 janvier 2024 ! Face à Valenciennes, la pire équipe du championnat occupant depuis de longs mois cette place de lanterne rouge, les Girondins se sont parfois fait peur mais on quand même globalement dominé les débats en deuxième mi-temps et se sont imposés grâce à des buts de Biumla, Diaz et Vipotnik. Malgré tout, le but d’Aymen Boutoutaou pour le VAFC et la majorité de la rencontre – la première mi-temps et les 10 dernières minutes – n’ont pas plu au coach Albert Riera, qui a également fait savoir en conférence de presse qu’il n’était pas heureux des décisions prises par l’arbitre.
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« Je ne parle jamais de l’arbitrage, mais c’est un scandale ! Les pénaltys en contre, qui sont pourtant clairs, ne sont pas sifflés. Sur le but qu’on prend, il y a une faute sur Vipotnik. Plus clair c’est impossible, impossible ! J’ai entendu le coach adverse dire qu’il n’avait pas eu de chance, c’est sans compter sur le but qu’ils ont mis ! Il y avait faute pour nous. Je voulais d’abord commencer par ça. Revenons à notre équipe : je ne serai jamais content à 100% parce que la perfection n’existe pas. Je veux que mon équipe joue très bien à ce jeu. Je veux qu’elle joue encore mieux. À la mi-temps, ce que j’ai dit à mes joueurs c’est que nous, on n’est pas Valenciennes. On est Bordeaux. Nous on ne joue pas à la loterie. On n’est pas Valenciennes avec tout le respect que je leur dois. On a la qualité pour faire plus que quatre passes d’affilée. On en fait dix ou douze, on fait bouger le ballon d’un côté à l’autre. On joue avec la largeur dans les deux premières zones, et après on attaque la profondeur en troisième zone. Quand on a fait ça avec plus de tranquillité, les passes viennent toutes seules. Désolé, mais on a déjà fait cadeau à Valenciennes de 45 minutes en leur disant « vous pouvez aussi jouer dans ce match ». C’est un match qui normalement, pour moi, devait finir à quatre ou cinq zéro. Mais on leur a donné des vitamines, des situations, des coups de pied arrêtés. »
« En deuxième mi-temps on a été un peu plus intenses, un peu plus décidés. On a compris qu’il fallait avoir de la patience avec le ballon. Et après, les occasions qu’on a, c’est pas mal (18 occasions, 10 tirs cadrés d’après le coach) mais on doit en faire encore plus. C’est le sentiment que j’ai. Même si on a le résultat, même si on a gagné, il y a encore des choses qu’on doit régler parce que lorsqu’on mène 2-0, j’avais la sensation que c’est nous qui perdions 2-0 ! On veut aller très vite… mais ça à l’adversaire d’aller chercher le ballon ! Nous on doit le provoquer, le faire sortir et après lui faire mal. Mais on perdait des ballons faciles et on laissait l’occasion de venir sur nous… C’était un peu ça. On ne peut pas être une équipe moyenne. Sur les dix dernières minutes on m’a donné l’impression qu’on était en 4-3-3, une formation que je n’aime pas, et que tout le monde pouvait presser sur le terrain. Non, non, on a des positions très claires, chaque joueur de mon équipe sait pourtant ce qu’il doit faire avec et sans le ballon, tout le temps. Ça, je ne veux pas le laisser passer, mes équipes à moi elles savent comment je joue. Je n’étais pas content des dix dernières minutes parce qu’on avait l’air d’une équipe comme les autres mais je ne suis pas venu ici pour faire une équipe comme les autres. Je veux faire de cette équipe une formation aussi proche que possible de la perfection ou au moins, si on fait des erreurs, qu’on sache comment on doit être sans le ballon et avec le ballon. »
Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport
L’entraîneur de bordeaux se prend pour une star, c’est pour. Cela qu’il est 13e de ligue2. Monsieur , dans le sport, en France on respecte son adversaire . Vous êtes une mauvaise personne