À la quinzième place du championnat de Ligue 2 après 19 journées, Bastia se tourne logiquement plutôt vers une lutte pour le maintien que dans une nouvelle course pour la montée. Il manque sept points au club corse pour pouvoir atteindre le total de l’année dernière au même stade, un constat amer pour les supporters de la 20e équipe à l’extérieur, qui n’arrive pas forcément à compenser avec ses performances dans la moyenne à domicile. Dans le quatrième épisode de l’émission Minenfootu, le capitaine du Sporting Christophe Vincent a donné quelques pistes pour expliquer certains résultats décevants comme le match nul 0-0 contre QRM à Furiani ou la défaite 3-2 à Saint-Étienne, qui menait déjà 2-0 au bout de 10 minutes.
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« En tant que joueur, ça peut arriver de manquer un peu d’envie mais à domicile, chez nous, je ne vois pas un mec qui n’a pas envie ! Ce n’est pas qu’on ne maîtrise pas notre sujet mais plutôt que contre une équipe comme Bordeaux, comme Auxerre, ce sont des équipes qui jouent, qui sont ouvertes. Alors que quand tu joues contre Quevilly-Rouen Métropole, contre Laval – même si Laval fait une bonne saison… QRM, ils sont venus pour faire un match nul. Sincèrement, on n’a pas fait un super match, je ne suis pas en train de dire ça. Je dis juste que contre ce genre d’équipes, je peux vous assurer que c’est très compliqué. Regardez les matchs de Quevilly-Rouen Métropole contre les autres équipes, c’est compliqué. Après, qu’on manque de qualité, peut-être. Mais c’est une équipe qui a battu Bordeaux, qui a mené 2-0 à Auxerre… Chez nous, on doit être beaucoup plus intraitables, mais ce genre d’équipes-là, c’est dur. »
« Quand on sent qu’on prend l’eau, peut-être que ça ne se voit pas des tribunes mais contre Saint-Étienne par exemple, quand on voit qu’on n’est pas très bien en première mi-temps, directement à la pause on a senti qu’il fallait changer et il (le coach Régis Brouard) a assez vite changé sa tactique, nous a fait passer en losange. On est obligés d’en discuter, sur le terrain il y a des ressentis. Après, est-ce que ces changements améliorent la situation ou non, ça dépend, mais tu es obligé de faire des changement […]. (À 2-0), on essaye de se crier dessus, de se réveiller. Quand on prend le deuxième but, on a tous eu l’image du 5-0 de l’année dernière en tête. Dans les yeux des anciens joueurs comme moi, Tavares, Placide, quand on se regarde on s’est compris direct. Mais je suis d’accord pour dire qu’on n’est pas rentrés sur le terrain avec le bon état d’esprit à Geoffroy-Guichard. Pour moi, tu arrives à Saint-Étienne, tu dois avoir le couteau entre les dents. »
Source : Émission Minenfootu.
Photo Emma Da Silva/Icon Sport
