En 2001, Frédéric Antonetti était venu au chevet d’une AS Saint-Étienne en grande difficulté en Ligue 2. Après une opération maintien réussie, l’entraîneur corse avait progressivement remis le club sur de bons rails, en obtenant le titre et la montée en Ligue 1 en 2004. Néanmoins, il n’aura pas coaché les Verts à l’étage supérieur, démissionnaire au mois de juin après un désaccord avec les dirigeants et actionnaire de l’ASSE, notamment après l’éviction du directeur sportif d’alors, Thierry Villanova.
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Près de 20 ans plus tard, la hache de guerre n’est toujours pas enterrée. Redevenu consultant pour Canal +, le technicien s’en est expliqué sur le plateau du Canal Football Club pour écarter toute possibilité de succéder à Laurent Batlles : « Les conditions ne sont pas réunies pour que je retourne à Saint-Étienne. C’est à dire que je ne travaillerai jamais avec monsieur Caïazzo, je dis monsieur mais j’aurais dû dire Caïazzo. […] J’ai été contacté par Saint-Étienne, pas plus tard qu’il y a trois jours. J’ai même été harcelé parfois. Je n’y retourne pas parce que les conditions ne sont pas réunies. Je crois beaucoup en Saint-Étienne, pour y avoir vécu pendant trois ans, c’est un potentiel énorme. Ça doit être bien géré… Le fait que le club ne trouve pas un acheteur crédible, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Si j’avais de l’argent, j’irais. Pour l’avoir vécu de l’intérieur c’est exceptionnel. »
Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
