Toujours lanterne rouge de Ligue 2 et sans victoire depuis 11 matchs en championnat, le VAFC accueille le FC Annecy ce samedi (19h) avec l’ambition de briser cette spirale négative. Avant la rencontre, l’entraîneur Jorge Maciel s’est exprimé en conférence de presse.
A lire aussi >> Ligue 2 – Le VAFC s’appuie le plus sur les jeunes, Pau, Dunkerque et QRM peuvent mieux faire
Les ingrédients à mettre contre Annecy
« Il faut qu’on soit efficaces, ce qu’on n’a pas été contre Concarneau. Il faut trouver la bonne dynamique sur le terrain. Contre Dunkerque, on n’était pas au rendez-vous défensivement. On a été trop mou dans la pression, dans l’envie. On a travaillé cela, pour être plus ambitieux et plus audacieux avec et sans ballon. Il faut être plus organisé, plus solide, plus agressif pour mettre la pression sur l’adversaire. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas pris de but à QRM (0-0) qu’on a fait un match intéressant. On a été solidaires, mais rien d’autre. Il faut qu’on soit plus agressifs, on doit défendre en avançant, qu’on gagne des mètres. Annecy est une équipe très intense, on doit rivaliser à ce niveau-là. Devant, on doit avoir plus de calme et de courage avec le ballon. Lors des deux derniers matchs, on jetait trop le ballon. »
Jouer avec la pression
« Il faut un déclic. Personne ne pensait qu’on serait capable de faire une performance comme ça à Grenoble (3-3) et on l’a fait. Pour le moment, les petits détails ne tournent pas en notre faveur. Contre Concarneau, on a touché deux fois le poteau, pareil contre Troyes. Il faut se dire qu’on n’a rien à perdre. Il faut rester lucide, engagé, avoir un peu d’orgueil et de courage, ne pas avoir peur du ballon. Les joueurs ne sont pas juste là pour défendre et courir. On est dans la situation où personne ne veut être. On doit partir vers autre chose, faire pire est impossible. Je ne vais pas mentir, s’il n’y avait aucun espoir de rebondir, que ferions-nous là ? Tant qu’on sent que les gens s’engagent tous les jours, on sera des compétiteurs et on va changer les choses. »
L’accueil du public du Hainaut
« L’accueil sera toujours passionnant. Dans la passion parfois, tu bascules dans les bonnes ou mauvaises émotions. C’est à nous de faire le travail. En conférence de presse, j’ai peut-être été maladroit. Les supporters depuis le début de la saison étaient vraiment importants, ils n’ont pas lâché l’équipe. C’est une force pour nous. Si on casse le lien entre les joueurs et les supporters, c’est un signe de faiblesse. On doit rester soudés et unis. On souffre tous et la clé de la réussite sera l’union du club avec les supporters. Les gens ont le droit de ne pas être contents, c’est normal. Ils doivent être exigeants à la fin. Mais pendant les 90 minutes, j’aimerais qu’ils soient derrière nous tant que le match est ouvert. Les gens se sacrifient parfois pour suivre le club, c’est notre responsabilité. Les gens ont le droit de ne pas être contents, mais il y a des limites. Il ne faut pas menacer. Tout le monde est triste, les joueurs font leur maximum sur le terrain. On doit montrer notre courage et les valeurs du club sur le terrain pour emmener le stade derrière nous. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
