Le Stade Malherbe de Caen vit une semaine agitée. Suite à la mise à pied de Jean-Marc Furlan , c’est Patrice Sauvaget, entraîneur adjoint de l’équipe première, qui s’apprête à tenir les rênes de la formation normande pour la 14e journée de Ligue 2 qui l’attend ce samedi (19h) à domicile contre QRM. Il avait déjà vécu un intérim en remplacement de Stéphane Moulin entre le 22 décembre 2022 et le 28 janvier 2023, et aura cette fois la lourde tâche de remobiliser une équipe qui reste sur une série de 9 matchs sans victoire. Sauvaget s’est donc présenté en conférence de presse, retranscrite par Ouest-France ce jeudi 9 novembre.
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La semaine d’entraînement et son ressenti sur la situation
« On avait fait le programme du mardi matin avec Jean-Marc. J’ai une pensée pour lui, il y a l’entraîneur certes mais aussi l’humain. Il ne doit pas vivre des moments faciles. Ce n’est qu’une mise à pied, on ne sait pas encore quelle décision sera prise. Le club a demandé à ce que le staff technique prenne les choses en mains en vue de préparer Quevilly. On le fait du mieux possible. Il faut gérer le quotidien. Sur le plan foot, gestion du groupe, d’avoir un vécu en intérim, ça aide. Après, la situation est différente, les résultats sont moins bons. Il faut insister sur la confiance et les repères qu’on veut donner aux joueurs. Il faut chasser les doutes […]. J’étais parti sur une aventure d’adjoint de trois ans, il y a eu des aléas, mais aucunement je ne m’étais projeté à vivre ça. C’est évidemment une expérience, bonne ou mauvaise. Repartir comme adjoint avec un nouvel entraîneur ? Honnêtement, je n’ai pas réfléchi à tous les scénarii. »
Un point sur les blessures et un retour de Brahimi ?
« Il y a beaucoup de retours à l’entraînement, mais il va falloir nuancer pour ce qui est de jouer. Ntim est suspendu. Tidiam Gomis est en Indonésie pour le Mondial U17, on lui souhaite de la réussite. Valentin Henry est de retour à l’entraînement mais encore juste. Mohamed Hafid a été malade toute la semaine. Bilal Brahimi a fait une semaine. ça a l’air d’aller. Mais entre l’entraînement et le match, et l’appréhension, on va discuter avec le médecin pour prendre la meilleure décision pour lui. Si on l’écoutait, il voudrait jouer 90 minutes, je le comprends mais si c’est pour l’avoir sur une jambe, ça ne sert à rien. Sa santé est prioritaire. Si c’est pour qu’il joue et se reblesse direct, on a tout faux. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
