Resté à Nîmes après la relégation de Ligue 2 en National, le coach Frédéric Bompard travaille dans des conditions spartiates. Quelques semaines après avoir dû organiser lui-même une conférence de presse, le coach continue de se débattre dans des infrastructures assez éloignées des standards professionnels. Cette semaine, avant la réception d’Épinal et la 12e journée de N1, le technicien a confirmé l’absence d’eau chaude au centre d’entraînement.
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« Je n’ai pas envie de me plaindre. En revanche, le club a un statut professionnel. Moi je suis entraîneur de football professionnel. Oui, ça fait deux mois que les clims ne fonctionnent plus. Après avoir eu chaud, on a froid. Oui, ça fait 15 jours qu’on n’a plus d’eau chaude. Tout ces facteurs qui attaquent la compétitivité de l’équipe, c’est là où ça me dérange. Mon rôle, c’est de faire en sorte que les joueurs fassent leur métier dans les conditions les plus acceptables possibles. Toutes les explications qu’on peut me donner ne m’intéressent pas. Ce qui m’intéresse, c’est qu’après les efforts sous la pluie, les garçons puissent se doucher. Et quand on arrive dans les bureaux le matin, de bonne heure, il fait froid. Donc, je voudrais juste un peu d’eau chaude et de chauffage s’il vous plaît. Je n’en demande pas beaucoup. Juste ça. »
À charge de Rani Assaf, président devenu très discret du Nîmes Olympique, d’accéder aux demandes de son coach.
« J’entraîne une équipe professionnelle (…) Je voudrai juste un peu d’eau chaude et de chauffage »
Le coach de Nîmes qui confirme qu’il n’y a plus ni chauffage ni eau chaude dans les vestiaires de ses joueurs. J’ai mal à mon club. pic.twitter.com/TqTMvIE5TM
— Kevin Nieto (@K_Nieto_) November 2, 2023
Photo ©Romain Biard/Icon Sport