Mardi dernier, la Ligue de Football Professionnel actait l’échec de son appel d’offres pour les droits audiovisuels de la Ligue 1 portant sur la période 2024-2029. L’instance dirigée par Vincent Labrune n’a pas obtenu les 825 millions d’euros espérés pour la Ligue 1 et s’apprête à négocier « de gré à gré », directement avec les potentiels diffuseurs. D’après le journal L’Équipe, de nombreux opérateurs (Amason, DAZN, beIN Sports…) se sont manifestés mais toujours pas Canal +. Après avoir boycotté l’appel d’offre, la chaîne cryptée était pressentie pour négocier dans un second temps mais ne semble toujours pas vouloir traiter avec la LFP.
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En attendant, la LFP attend une autre heure de vérité, le jeudi 2 novembre prochain avec le résultat de la consultation pour les droits de diffusion à l’international. La Ligue, qui a repris la mains sur la commercialisation de ces lots (autrefois sous-traitée au groupe beIN Sports) espère une nette augmentation avec un objectif fixé à 200 millions d’euros, contre les 82 millions actuels. Malheureusement, la désillusion de la scène passée sur la scène domestique ne risque pas d’aider à créer en engouement mondial : « Si les droits n’augmentent pas en France, pourquoi augmenteraient-ils à l’étranger s’il n’y a plus de stars, à part Mbappé, après le départ de Messi et Neymar », indique un potentiel acquéreur.
Photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
