Après un premier quart de saison en Ligue 2 peu satisfaisant et un changement d’entraîneur, le président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez était devant la presse ce vendredi pour fixer le cap du reste de la saison du FCGB, avant l’intervention du nouveau coach Albert Riera.
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Sur le choix du coach : « (Albert Riera) est quelqu’un que je connais depuis un moment. S’il y avait eu un changement d’entraîneur cet été, il aurait été dans la liste. C’est un entraîneur qui aime le jeu. L’objectif du club cette saison, c’est de proposer quelque chose de plus ambitieux, de plus dominateur. C’est un jeune entraîneur (41 ans) qui comprend très bien les joueurs. Il y a une partie psychologique qui est importante. Il connait la pression de part son temps passé à Galatasaray. Il parle quasiment toutes les langues du vestiaire. Il comprend les différentes mentalités et cultures du vestiaire »
« J’ai repris un club qui était sous contrôle administratif du Tribunal de commerce et donc quasiment en faillite, avec une centaine de millions d’euros de dettes. Aujourd’hui elle a été réduite à trois millions. On a descendu la masse salariale de façon dramatique de plus de la moitié. On a une réduction du staff depuis 2019 de plus de 50%. Hors loyer du stade, on a réduit les coûts de structure de 10 millions. On a réussi à faire venir le public, on n’a pas envie que les résultats du début de saison inversent la tendance […] On a récupéré un vestiaire hyper toxique en 2021. 10 joueurs avaient une valeur d’actif négative. Ça a coûté 17 millions pour les faire sortir et ne pas l’avoir fait aurait créé d’autres problèmes. On a aujourd’hui un vestiaire qui est hyper sain. »
Sur l’absence d’un président-délégué, réclamé par certains supporters : « Ce sujet revient à chaque fois quand ça ne va pas. Une personne entre moi et le reste du club n’aurait aucune chance d’exister. Je suis hyper interventionniste que ce soit sur place ou à distance. Si je ne prends pas le téléphone, je ne joue pas mon rôle de président et si je le prends, je vais « castrer » la personne qui a été mise entre moi et le club. J’ai eu le cas dans un autre club où les personnes se battaient pour savoir qui avait le droit de m’appeler. Je n’ai pas envie de ça. »
Crédit photo : Anthony Dibon/Icon Sport