Parti de France cet été pour le championnat saoudien, Moussa Dembélé a bien commencé sa saison dans le Golfe avec 6 buts et 1 passe décisive en six matchs avec son nouveau club, Al-Ettifaq ! Mais avant de retrouver la forme et son meilleur niveau, l’attaquant a vécu des mois compliqués à l’OL, comme plusieurs de ses coéquipiers d’après son interview accordée à FootMercato. En plus de dénoncer une certaine forme d’incompétence de la part de ses anciens dirigeants, l’avant-centre raconte des anecdotes peu flatteuses à l’égard de Vincent Ponsot (Directeur général adjoint) et Bruno Cheyrou (ancien responsable du recrutement) pendant ses saisons passée à Lyon.
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« Bruno Cheyrou et son interview pour dire que les joueurs sont des actifs, c’était un gros manque de respect. Je ne sais pas où il se croyait ce jour-là, peut-être dans un bateau d’esclaves ou sur un champ de coton où les gens sont des objets ou des numéros. Je ne suis pas un actif, je suis un être humain ! Il faut respecter les gens. Les joueurs sont des actifs et donc les supporters sont quoi ? Des consommateurs ? Son discours est très dangereux et irrespectueux. Dans le vestiaire, on a tous pris ça comme un affront et un manque de respect. Et il se croyait malin à venir dire (des joueurs qui approchaient de la fin de leur contrat, ndlr.) : « soit ils prolongent, soit ils partent ». Au final, personne n’a prolongé et personne n’est parti. Il s’est ridiculisé tout seul. Il y a une façon de parler des gens et de faire les choses. S’il voulait que je parte, il devait faire les choses avec respect et correctement. Il fallait appeler mon agent, trouver un deal qui fasse les affaires de tout le monde plutôt que de faire le malin en interview. »
« Vincent Ponsot, lui aussi, a été irrespectueux. En février, il a fait une interview disant qu’il avait reçu des offres et que j’ai refusé de partir. Mais il ment. S’il a reçu des offres et qu’il n’en a pas parlé à mon agent alors c’est une faute professionnelle de sa part, pas de la mienne. J’étais en négociations avec plusieurs clubs en janvier 2023. Si on négocie avec un club, c’est qu’on accepte de partir non ?! Au moment où il dit ça, c’est lorsque les supporters nous avaient pris en grippe avec Houssem (Aouar) et les autres. On jouait à peine à ce moment-là. Je reconnais que nos prestations n’étaient pas top mais le niveau de haine était disproportionné. Quand Vincent Ponsot fait son interview, il sait très bien ce qu’il fait. Il met de l’huile sur le feu et attise encore plus la haine des supporters et se dédouane en même temps pour se donner une bonne image, genre “ce n’est pas moi, allez taper sur eux. Ce sont eux les mauvais”. »
« Son intervention sournoise a rendu le quotidien invivable. Il y a eu des insultes à répétition, les gens venaient chez nous pour nous insulter et j’en passe. Les derniers mois étaient terribles. Vincent Ponsot a une grande part de responsabilité puisqu’il a chauffé les supporters. Il savait très bien ce qu’il faisait. J’avais senti son jeu sournois depuis l’été 2022 quand il envoyait ses amis journalistes dire que je faisais le choix de l’argent en voulant partir libre. C’est beaucoup de communication et de calculs pour manipuler les gens. La vérité c’est qu’ils se sont tous foirés dans la gestion du club et que ça dure depuis des années. Quand on regarde bien, ces gens ne sont jamais réellement critiqués car ils ont leur copains dans les médias ou sur les plateaux télé qui ne vont jamais leur faire mauvaise presse. À part Daniel Riolo, Jérôme Rothen et 3-4 exceptions, le reste c’est du copinage. Ils ne vont pas mal parler de leurs potes ou ex-coéquipiers. »
Source : footmercato.net
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Comme c'est bon de savoir qu'il y a encore des gens qui disent des choses quoi qu'il arrive !