Patrick Kisnorbo était en conférence de presse ce lundi pour préparer le déplacement à Rodez et la 8e journée de Ligue 2. Après la défaite à domicile contre Auxerre, l’entraîneur australien de l’ESTAC est loin de dissiper les doutes qui persistent à son sujet chez les supporters troyens depuis sa nomination. Pour le moment, le cap reste le même, avec une équipe très jeune, dont il a longuement défendu l’état d’esprit.
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« C’est sûr que c’est une situation délicate mais on a un bon groupe de jeunes joueurs. On a eu l’occasion de gagner à plusieurs reprises. Avec l’enchaînement des rencontres, ces garçons vont continuer à prendre de l’expérience et c’est ce qu’il nous faut […] Ça va être compliqué. Il va falloir accepter ce que le veut groupe et ce qu’est le projet. Aussi difficile que cela soit, le groupe a une certaine vision et on est là pour la suivre. Nous faisons le mieux pour tirer le meilleur de ce jeune groupe en essayant de gagner des matchs et de jouer un beau football. Je comprends la frustration mais on doit être fiers de nos jeunes qui donnent tout pour le maillot, le club et la ville. Ils font un boulot extraordinaire mais sans obtenir les résultats que vous voulez. Parfois le processus prend plus de temps. »
Sur les chants « Kisnorbo démission » au Stade de l’Aube samedi dernier : « J’ai entendu mon nom de famille mais je n’ai pas compris le reste. »
Photo Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport