« Il y a eu effectivement un déficit d’autorité, mais je ne pouvais pas me substituer au coach. La parole d’un DG auprès des joueurs doit rester rare » : ainsi s’est défendu l’ancien directeur général du FC Sochaux Montbéliard Samuel Laurent dans L’Équipe, lorsqu’il a été interrogé sur son bilan en 2022-2023 et celui de son entraîneur Olivier Guégan. Mis a pied par sa nouvelle direction il y a quelques jours après le rachat du club par les acteurs locaux menés par Jean-Claude Plessis, l’ancien dirigeant est revenu dans les colonnes du quotidien sportif pour expliquer son point de vue sur le naufrage qu’a failli connaître l’institution pendant l’été, suite à la relégation administrative de Ligue 2 en National prononcée par la DNCG. Avant de ponctuer son interview par l’affirmation qu’il ne reviendra pas dans le monde du football professionnel, vraisemblablement rebuté par cette très mauvaise expérience.
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« Il faut accorder du crédit à Monsieur Zhong, qui avait repris en 2019 un club qui serait mort sinon. Il a beaucoup investi au point d’injecter 10 millions d’euros dans les caisses en juin 2022 […]. L’ambition de monter avait été formulée par Frankie Yau et moi j’obéissais, j’exécutais […]. On a parié, on a perdu, ce qu’on assume. Mais on ne peut pas nous reprocher d’avoir voulu toucher les étoiles avec le FCSM. »
« Frankie (Yau) et moi, on n’a jamais eu de garanties mais on espérait que cette somme (de 22 M€, réclamée par la DNCG à l’actionnaire Nenking) allait venir. Le 25 juin, trois jours avant notre premier passage devant la DNCG, quand on a vu que l’argent n’était pas sur le compte, on a vraiment commencé à s’inquiéter […]. Il faut que vous compreniez la culture chinoise de la hiérarchie. Je ne pouvais pas aller voir Monsieur Zhong pour lui réclamer des garanties… Je n’étais pas dans une position de pouvoir réclamer quoi que ce soit. Et la décision de la mise en vente ne m’appartenait pas. »