Après avoir connu quatre fois la défaite en cinq matchs de Ligue 2, le Paris FC a pu avoir un peu de répit cette semaine pendant la trêve internationale. Ce samedi, c’est le 2e du championnat, Amiens, qui viendra au Stade de l’Aube défier un PFC qui a besoin de faire tourner le compteur et de se rassurer. En conférence de presse d’avant match, un journaliste a demandé au coach Stéphane Gilli si ce mauvais début de saison était uniquement lié aux rencontres délocalisées au Stade de l’Aube et au fait que son équipe comptait de nombreux blessés.
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« Non, pas que. On avait travaillé dans un système, fait un recrutement pour jouer dans une certaine organisation. Le nombre de blessés, et surtout il s’agissait pour la majorité de nos joueurs offensifs, nous a forcé à nous adapter. On a dû changer de système de jeu, passer à 5 derrière. Jouer à Troyes ce n’est pas un avantage, mais on ne peut pas se cacher derrière cela. Dans une saison, il y a beaucoup d’aléas et il faut être plus fort que tout ça. Après deux mois, on a déjà vécu pas mal de choses. Là où je suis confiant malgré les résultats, c’est que les joueurs ne lâchent pas. Dans le jeu, je trouve que par séquences on produit des choses intéressantes. Je e vais pas dire qu’il a manqué la réussite, mais plutôt de la justesse dans les zones de vérité. On a souvent pris des buts par des erreurs individuelles. Tout ça on l’a vu, on l’a analysé et on en est conscients. Maintenant, si on veut performer il va falloir gommer toutes ces petites erreurs. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
